11.La discussion

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mercredi 8 septembre

- Vos cadeaux ?

Livìo : Effectivement ! Le sac , les chaussures ? Vous ont-ils plu?

- Honnêtement oui , ils sont magnifiques mais je ne comprends pas pourquoi vous me les avez offert, à moins qu'il s'agit d'un cadeau de bienvenue ou d'un paiement comme l'on peut payer une prostituée ? Si c'est le cas vous pouvez tout reprendre !

Livìo : Non vous avez tout faux , vous me plaisez beaucoup pour être honnête, en temps normal je ne mélange jamais le plaisir et le travail mais avec vous je n'y arrive pas. J'aimerais qu'en plus d'être mon assistante vous soyez également mon plan cul .

Un énorme bourdonnement s'abat sur mes oreilles à l'entente de ces mots.

- Mais pour qui vous prenez-vous exactement ? Parce que je suis votre employée , vous pensez avoir tous les droits sur moi et mon corps !?

Livìo : Allons ! Pas besoin de s'énerver, je sais que je ne vous laisse pas de marbre non plus alors pourquoi ne pas avoir une relation de ce genre.

- Parce que je ne suis pas ce genre de femme.

Livìo : Pourtant cette nuit là vous criez tellement et votre plaisir était extrêmement intense non ?

Cette remarque très indécente me fait me sentir toute chose et je me lève brusquement.

- Excusez-moi monsieur mais je doute que ce genre de discussion soit appropriée surtout quand nous sommes dans un cadre professionnel , de plus je souhaite vous dire pour la dernière fois que si vous avez besoin de vous vider , appelez une personne qui acceptera de faire comme bon vous semble . En ce qui me concerne, je vous renverrai les cadeaux car comme je m'en doutais vous ne me les avez pas envoyé de bon cœur. J'attends vos directives concernant mon rôle et les tâches que je devrais effectuer à partir de demain matin, bonne soirée monsieur.

J'ouvre la porte et la referme derrière moi, j'entre dans mon bureau, le ferme à clé et je m'écroule au sol en pleurant silencieusement.

- Moi qui pensais que pour une fois j'intéressais vraiment un homme beau et intelligent sans que ce ne soit pour une raison louche , dis- je difficilement sans savoir qu'il se trouvait derrière la porte.

Je suis restée comme ça pendant presque une heure comme l'indique l'horloge mais je reprends contenance en nettoyant mon visage, en me levant et en réajustant ma tenue , je me dirige dans la salle de bain et arrange mes cheveux.

Une fois suffisamment prête, je prend mon sac et sors du bureau, je le ferme à clé et marche en direction de l'ascenseur.

Je sens un regard brûlant dans mon dos alors je tourne mon regard vers cette présence pour voir monsieur Castro me regarder intensément. Il plisse les yeux de questionnement lorsqu'il se rend compte que je ne suis plus maquillée et que mes yeux sont gonflés.

Il s'apprête subitement à ouvrir la porte pour me rejoindre mais je fuis vers l'ascenseur qui vient de s'ouvrir pour ensuite descendre jusqu'au sous-sol.

Je rentre dans la voiture et démarre pour me rendre dans un magasin histoire de préparer quelque chose de plus consistant pour Lloyd et moi.

Je prends des tagliatelles, du blanc de poulet et de la crème fraîche, le reste de ce dont j'ai besoin se trouve déjà à la maison.

Arrivée à la caisse je paye pour ensuite me rendre à la voiture et mettre les courses dans le coffre. Je rentre dans la voiture, attache ma ceinture et démarre la voiture pour rentrer chez moi cette fois.

Amour ou obsession Où les histoires vivent. Découvrez maintenant