12

1 0 0
                                    

Mes doigts tremblaient alors que je prenais délicatement la note qui l'accompagnait. " Chaque souffle que tu prends est scruté par des yeux sans pitié, prêts à réclamer leur dû." menaçait-elle. Ces mots évoquaient une surveillance sinistre, un contrôle obscur, une menace omniprésente, et mon monde s'effondrait dans le précipice du mystère.

Plus tard, épuisée par les événements de la nuit, je me réfugiai dans ma chambre pour trouver un peu de répit. Cependant, au beau milieu de la nuit, un frisson glacial parcourut mon échine, et mes sens s'aiguisèrent. Des bruits inquiétants dans l'appartement, des chuchotements à peine audibles, des pas furtifs semblaient se glisser dans l'obscurité.

Je fus submergée par une inquiétude grandissante. Ne me dis pas que l'affirmation de Bastian est vraie, pensai-je, soulignant sa supposition dans le bar. Mon cœur battait la chamade, et je m'emparai de l'arme que j'avais dissimulée sous mon oreiller, prête à faire face à l'intrus qui osait s'introduire chez moi.

Dans l'obscurité de ma chambre, une silhouette émergeait.

Un homme était là, son visage dissimulé derrière un masque à la blancheur macabre, évoquant le personnage terrifiant de "Scream". Ses yeux, cachés derrière les orbites vides du masque, semblaient me fixer d'un regard insoutenable. Il tenait un verre d'alcool à la main et feuilletait un de mes livres de romance d'une manière sinistre.

- Donc comme ça vous êtes le genre de femme à lire des romances de ce type. dit-il en brandissant un de mes livres à caractère peu conventionnel

Mon sang se glaça, et malgré ma peur, je refusai de me laisser submerger par l'angoisse. Ma voix trembla lorsque je demandai, d'une voix forte et déterminée :

- Je suis le genre de femme qui ne tolère pas les inconnus à des heures aussi tardives. Et puis qu'est-ce que cela peut vous faire que je lise des romances ? Qui êtes-vous et que faites-vous chez moi ?

L'homme masqué se contenta de sourire, un sourire empreint d'amusement. Dans l'obscurité, ses mains se dessinaient, ornées de bagues aux motifs complexes, ajoutant une touche d'étrangeté à sa présence. Mes yeux s'abaissèrent vers ses mains, découvrant un labyrinthe de tatouages sombres qui entrelaçaient ses doigts, des symboles qui semblaient se mouvoir dans l'obscurité comme des serpents venimeux.

- Répondez ou j'appelle les flics. réussis-je à articuler d'une voix tremblante, en serrant fermement mon arme, à la fois terrifiée et déterminée

L'homme masqué se mit à rire d'une manière étrange et dérangeante, comme si ma menace n'était qu'une plaisanterie. Son rire s'épandit dans la pièce, créant une atmosphère de terreur palpable.

D'un mouvement lent et menaçant, il se leva de sa chaise, faisant glisser son manteau pour révéler une panoplie d'armes dissimulées sous son costume noir. Des couteaux luisants, des pistolets modernes, et d'autres instruments mortels étincelèrent dans la faible lumière de la lune qui filtrait par la fenêtre.

- Ce genre de femme ne présage rien de bons. N'essayez pas le moindre geste brusque ou je vous en fais la promesse que je ne repartirai pas d'ici sans vous avoir tué puis découpé et dispersé vos cendres après vous avoir brulé dans toute cette ville m'appartenant. me menaça-t-il d'une voix glaciale

Ma colère se mua en une détermination féroce.

- Vous sous-estimez l'élan de désespoir. lui répliquai-je d'une voix imperturbable. Si je dois mourir maintenant, faites-le qu'on en finisse encore moins si le dernier visage que je vois est le vôtre.

L'homme se mit à rire de nouveau de manière sordide, comme s'il appréciait le défi. Je fus poussée au-delà de ma patience.

- Et vous devriez réfléchir plus sérieusement à comment vous me parlez. Je me fous de votre identité, actuellement vous êtes chez moi. Donc c'est soit vous sortez, soit je tire. dis-je en brandissant mon arme devant lui

Ses mains, ornées de bagues, et ses tatouages obscurs semblaient renforcer l'aura de mystère qui émanait de lui, ajoutant un sentiment d'effroi à son apparence déjà terrifiante.

- Si c'est le blog que vous voulez que j'arrête, laissez-moi vous dire que vous perdez votre temps. Rien ne me fera plier. ajoutai-je avec une détermination farouche

- Je dois dire que c'est un bel appartement que vous avez là, des étagères pleines de romances, un dispositif très moderne de logiciel, et une panoplie de secrets aussi sombres qui émane de vous. Vous savez, ce serait vraiment dommage qu'à force de jouer l'héroïne du monde derrière votre ordinateur, vous soyez brutalement tué sans aucune nouvelle.

- Vous me surveillez, c'est ça ? Vous me traquez depuis un moment déjà. balbutiai-je, cherchant à percer le voile du mystère

- Vous savez, on ne s'est vraiment jamais de nos jours, vous pourriez vous retrouver dans un lieu au mauvais moment. Vous devriez également surveiller vos entrées et sorties, on ne s'est vraiment pas quand un feu peut surgir. dit-il en ramassant ses armes et en sortant de l'appartement

Il retira son masque en affichant un rictus avant de partir sans se retourner. La porte se referma, me laissant seule, l'esprit embrouillé par le mélange d'angoisse et de détermination qui brûlait en moi. J'étais résolue à découvrir la vérité, même si cela signifiait plonger encore plus profondément dans le labyrinthe de mystères qui m'entouraient.

Pourtant, la nuit était loin d'être paisible. Alors que j'essayais de retourner au sommeil, les images de cette étrange rencontre hantaient mes pensées. Mon esprit, tourmenté par la présence inquiétante de l'homme masqué, lutta pour trouver le repos.

Je me suis finalement rendormie, mais mes rêves étaient agités, remplis de cauchemars et d'énigmes. Les mystères qui m'entouraient semblaient se resserrer autour de moi, créant une toile de terreur et d'incertitude.

Devils Lovers Où les histoires vivent. Découvrez maintenant