\\ POV Carlos //Lando a gentiment accepté de m'accompagner à Madrid après l'appel du médecin de l'hôpital. J'ai pu faire venir un jet moins de deux heures après avoir raccroché et nous voilà partis tous les deux pour la capitale espagnole. Le pauvre ne sait même pas pourquoi nous sommes en route pour mon pays natal. Il n'a pas posé de questions quand je lui ai dit que je devais me rendre en urgence là-bas. Seul le ton grave de ma voix à suffit à lui faire comprendre qu'il n'y avait pas de temps à perdre.
Je suis posé contre le hublot à contempler les paysages qui défilent plus bas. Notre avion atterri dans un peu moins de 30 minutes mais j'ai l'impression que le temps passe au ralenti. Je n'ai pas prononcé un seul mot depuis notre départ. Je n'arrête pas de penser à elle, à comment elle va, si elle est consciente... Je ne sais même pas ce qui s'est passé, juste que Rico l'a retrouvée par terre. Il n'a pas voulu m'en dire plus par téléphone, ce que je comprends totalement. Mais l'inquiétude me ronge l'estomac.
Pourquoi a-t-elle été retrouvée allongée sur le sol ? A-t-elle fait un malaise ? Ou est-ce bien plus grave que je l'imagine ?
- Qu'est-ce qui se passe Carlos ? Me demande doucement mon meilleur ami. C'est si grave que ça pour que tu rentres en urgence ? C'est ta famille ?
- Non c'est pas ma famille...
Je réprime mes larmes, je déteste pleurer devant quelqu'un.
- C'est Zita. Elle est à l'hôpital.
- Oh merde ! C'est grave ?
- J'en sais rien. Son frère ne veut rien me dire par téléphone. Je ne sais juste qu'elle a été retrouvée chez elle et mise sous coma artificiel à son admission aux urgences. Je ne sais même pas ce qu'elle a. Son frère et ses grands-parents seront là. Son oncle arrivera un peu plus tard parce qu'il est en plein tournage.
- Et pas ses parents ? demande Lando intrigué.
- Ils sont décédés. D'ailleurs Enrico vient de m'écrire. Il me dit que sa chambre est la numéro 33 et qu'elle se trouve au 3ème étage.
Quand l'avion arrive sur le tarmac et que les portes s’ouvrent, je m'empresse de sortir de l'appareil et de choper le premier taxi qui se présente à nous. Lando lui indique l'adresse de l'hôpital et le chauffeur se met tout de suite en route. Je ne saurais même pas décrire l'étant dans lequel je me trouve à l'intérieur. Un mélange de stress, d'anxiété, d'inquiétude, de peur me gagne à mesure que nous nous approchons de l'hôpital.
Dans le long couloir qui mène à sa chambre, j'aperçois au loin un couple de personnes d'une soixantaine d'années patienter sur des fauteuils.
- Oh bonjour Carlos ! me dit l'homme en me serrant la main. C'est très gentil à toi et Lando d'être venus,
- Euh oui je... Euh... De rien monsieur.
Le monsieur semble me reconnaître, mais moi je ne le connait pas. Il doit certainement regarder la formule 1. Qui est-il ?
- Oh je suis navré je ne me suis pas présenté. Je m'appelle Juan et voici ma femme Maria. Nous sommes les grands-parents de Zita.
- Je suis ravi de faire votre connaissance. Même si j'aurai préféré vous rencontrer dans d'autres circonstances.
Juan et Maria saluent Lando ensuite et nous nous asseyons en attendant de pouvoir voir Zita.
- Où est Enrico ? demandais-je timidement.
- Avec le docteur et poupette dans la chambre, répond Maria la voix brisée par l'inquiétude.
Nos quatre visages sont rivés sur la porte portant le numéro 33, guettant la sortie de son frère. Une question me brûle les lèvres mais je n'ose pas la poser. Je trouve que le moment est mal convenu. Mais j'ai besoin de savoir.
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Briser les règles
FanficL'amour sincère et véritable peut-il vraiment se trouver n'importe où, n'importe quand ? Même quand une personne occupe déjà la place principale dans notre cœur depuis plusieurs années ? Les évènements de la vie sont-ils déjà écrit à l'avance ? Somm...