\\ POV Zita //*quelques heures plus tôt*
Alors que je m’apprêtais à quitter mon appartement, Felipe m’a attrapée par le poignet avant de me jeter violemment contre le sol de l’appartement. Il est devenu fou quand je lui ai dit que tout était terminé entre nous. Je n’ai jamais eu aussi peur de toute ma vie.
- Arrête de pleurer sale merde ! Tu n’as que ce que tu mérites. Personne ne quitte Felipe. PERSONNE TU ENTENDS ?! Tu vas payer pour ce que tu as fait Zita.
Je suis là, allongée sur le sol à essayer de me relever malgré les coups de pieds que je reçois dans la partie inférieure des jambes. Je n’y arrive pas, la douleur dans les mollets et les cuisses est trop vive. Felipe me ramasse par les cheveux avant de me plaquer contre le mur de la cuisine. Mes pieds ne touchent plus le sol. Sa main presse de plus en plus mon cou. L’air ne passe plus et ma vue se brouille peu à peu. J’étouffe. Je vais mourir.
- Je vais t’apprendre ce que c’est de me manquer de respect.
Il me lâche et je tombe de tout mon poids comme une crêpe. C’est à ce moment que j’ai senti une de mes clavicules craquer.
Alignée de nouveau avec le parquet de mon appartement, mon assaillant est penché au-dessus de moi, un genou compresse ma cage thoracique de sorte que je ne puisse plus bouger. Avec élan, il me colle une claque, puis deux, puis trois… Je ne sais pas combien de baffe j’ai reçu mais je ne sens plus mes joues. Je ne sais même plus si ce sont des claques ou des coups de poings. Mais j’ai mal. J’ai très mal au nez, j’ai l’impression que quelque chose coule sur mes joues. Quand il a fini sa rafale, j’essuie avec beaucoup d’effort mes joues et constate que du sang se mêle à mes larmes.
Je ne peux même pas crier à l’aide. Je me débat de toutes mes forces, mais je suis bien trop faible face à lui. Il est beaucoup plus grand et fort que moi. Et mon calvaire continue…
La position de fœtus dans laquelle je me suis réfugiée ne m’aide pas. Des coups fusent sur tout mon corps. J’ai l’impression de ressentir les battements de mon cœur dans chacun de mes membres touchés. Je suis épuisée. Je n’arrive plus à me débattre. Je puise dans mes dernières ressources pour essayer de ramper jusqu’à la porte d’entrée de l’appartement. Mais Felipe me rattrape en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et me traîne par les cheveux dans le salon.
Mon corps entier est en souffrance. Je vais donc mourir de cette façon ? Je n’ai plus qu’à fermer les yeux et attendre que mon heure vienne. Je prie tous les dieux existants pour que ce cauchemar s’arrête.
*fin du flashback*
- C’est tout ce dont je me souviens. Juste avant de perdre connaissance, je me rappelle le voir à nouveau penché sur moi. Après c’est le trou noir, concluais-je.
Voilà maintenant 3 jours que je suis dans cette chambre d’hôpital. Mes grands-parents, Rico et Quito qui nous a rejoint, et Lando qui est resté, sont assis sur les chaises et fauteuil de la pièce, m’écoutent débiter mon récit. Carlos ne dit rien. Assis à mes côtés dans le lit, son regard est plongé vers le pied du lit. Sa main qui ne tient pas la mienne est compressée si fortement que ses phalanges deviennent blanches.
- Voilà vous savez tout maintenant.
Je ne voulais rien dire à ma famille. Mais les médecins m’ont convaincue d’avouer la vérité. Personne ne parle, mais tous m’adressent leur regard le plus désolé. Sauf Carlos. La mâchoire serrée, il quitte précipitamment la pièce, suivi de près par son meilleur ami. Mon frère prend la place de mon pilote et me dit très sérieusement :
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Briser les règles
FanficL'amour sincère et véritable peut-il vraiment se trouver n'importe où, n'importe quand ? Même quand une personne occupe déjà la place principale dans notre cœur depuis plusieurs années ? Les évènements de la vie sont-ils déjà écrit à l'avance ? Somm...