CHAPITRE 1

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LÉRIA

Je suis allongée sur le lit quand j'entends la porte de la chambre claquer, Kai a du oublié quelque chose, il est parti il y à peine un quart d'heure. Je me penche sur la rambarde de la mezzanine, mais je ne vois personne.

- Kai ?

Aucune réponse.

Je décide de descendre, il n'a pas dû m'entendre d'en haut.

— Kai c'est toi ?

— Tu sais qu'il déteste qu'on l'appelle comme ça ?

Un homme sort d'une des allées de livres alors que je reste sur l'escalier, il marche dans ma direction avant de s'arrêter à quelques mètres.

— Qui êtes-vous ?

— C'est assez difficile à expliquer, mais disons que je connais bien Kai.

Kai n'a jamais mentionné cet homme auparavant.

— Il n'est pas là.

— Oui, j'ai vu, mais dis-moi, qui es-tu ?

Surprise par sa question, je descends de la dernière marche des escaliers.

— Je suis Léria.

— Je ne t'ai pas demandé ton nom, jeune fille, mais qui es-tu ? Sa petite amie ? Certainement pas non, non, toi, tu es sa propriété, c'est bien ça ?

— Qu'est-ce que vous voulez ?

— C'est marrant cette manie qu'il a de me reproduire, je l'ai visiblement plus marqué que ce que je le croyais.

Me corps se raidit à l'entente de ses paroles, j'ai un mauvais pressentiment.

— Il ta bien choisie, tu es une belle créature.

— Je ne suis pas une créature.

— C'est exact, tu es un jouet pour être plus précis. Que dirais-tu de l'attendre avec moi ?

— Allez-vous-en !

L'homme se rapproche lentement.

— Tu n'as pas froid aux yeux, j'aime ça. Si ont s'amuser un peu tous les deux.

— Je vous ai demandé de partir !

L'homme fonce sur moi si vite que je n'ai pas eu le temps de réagir, il m'attrape par les cheveux et me traine jusqu'à l'étage.
Je hurle et tente de lui enfoncer mes ongles à travers la peau, mais rien n'y fait.

D'un mouvement brusque, il me jette à plat ventre sur le lit et s'écrase sur moi. Je tente de me relever en vain, il déchire mon tee-shirt à l'aide d'un couteau et me retourne sur le dos.
Je me retrouve à moitié nu devant lui, mais à ce moment, je ne pense qu'à une chose, c'est fuir.

— Je vois que Kai est déjà passé par ici.

Je n'arrive plus à bouger, sa main vient rejoindre mon cou qu'il sert si fort que je peine à respirer.
Son autre main vient caresser ma cicatrice le long de mon ventre puis vient presser mes seins.

— Tu en as une belle poitrine, tu sais.

— Me touche pas sale porc !

— Plus tu te débats, plus tu m'excites, tu le sais ça ?

Sa main vient rejoindre celle qui se trouve a mon cou, il ce mets à serrer de plus en plus fort me faisant presque perdre connaissance.
Je ne vois presque rien, je ne sens plus mes membres, j'ai l'impression d'être totalement engourdie.

Il profite de cet instant pour me retirer mon pantalon, par chance, j'ai peu récupéré ma culotte à la machine à laver tout à l'heure.

Il déboutonne son pantalon et sort son sexe qui est déjà gonflé, quand mes yeux aperçoivent son entrejambe se rapprocher de moi, je ressens comme un regain d'énergie et me redresse.
Je lui saute sur le visage sans savoir vraiment quoi faire, il me repousse comme si je n'étais qu'une vulgaire poupée de chiffon.

Ses mains viennent s'appuyer sur mes bras, son poids m'empêche de bouger alors que je sens mon corps se déconnecter de ma conscience. Mon corps se prépare à l'inévitable et commence à abandonner toute résistance, il est trop tard pour fuir.
Sa verge tente de me pénétrer, mais tout mon corps se contracte et l'empêche de rentrer.

Sa main décale ma culotte et guide son gland qui appuie contre mon orifice, au bout de plusieurs minutes une douleur que je n'avais ressentie me traverse. La douleur et si forte que je ne peux pas crier, seules les larmes expriment ma souffrance.
Je sens ma chair intime se déchirer un peu plus à chaque mouvement, à cet instant, je perds le combat et cesse totalement de me débattre, espérant que ça ne dure pas.

L'homme et de plus en plus violent dans ses mouvements, je sens le sang couler contre mes jambes quand soudain une de ses mains presse si fort mon sein que je gémis de douleurs en même temps que je sens un liquide chaud se déverser à l'intérieur de moi. Il vient d'éjaculer.

— Je comprends mieux pourquoi il te garde ici, tu es si serré, c'est le pied avec toi.

J'entends ces mots sans vraiment les entendre, m'a conscience et parti il y a déjà un moment.

L'homme reprit son couteau en main et le place sous ma gorge.

— Ne me tuez pas s'il vous plait !

Son acte fait réagir mon corps, je pleure, j'ai mal, le froid de sa lame se déplace sur ma gorge sans m'en tailler pour autant. Mon cœur se met à palpiter, mes mains s'agitent quand je sens sa lame s'enfoncer sur le côté de mon cou, je hurle, je donne des coups de pieds.

         * * *

— Léria  !

Je me réveille en hurlant et en donnant des coups de pied contre le sol de la voiture. Ce n'était qu'un rêve, ou plutôt un souvenir...

— Tout va bien ?

Je tourne la tête et aperçois Kai au volant de la Jeep.

— Oui, ça va, je... c'était un mauvais rêve c'est tout.

— C'est ce que j'ai cru comprendre vu les coups de pied que tu as donné à cette pauvre voiture.

J'essuie les larmes qu'il y a sur mes joues tout en détournant le regard.

— Tu t'inquiètes davantage pour la voiture que moi ça fait plaisir.

— Tu sais bien ce que je voulais dire.

J'ignore sa réponse et me contente de regarder le paysage si familier que nous sommes en train de quitter.

Malachai - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant