*̩̩͙❆ - IN WHICH : Tu rencontres Tojide la plus embarassante des façons. (Comedy/Slice of life)
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Par chance, l'aéroport de Tokyo n'était pas bondé de monde ce matin là. Le peu de gens présents à une heure aussi matinale allaient et venaient sans réellement se soucier des autres, seul un faible nombre d'entre eux entretenaient une véritable conversation. L'ambiance sonore n'était pas désagréable. Ce qui était désagréable en revanche, c'était le nombre de femmes (jeunes et âgées) qui avaient approché Toji depuis qu'il était arrivé. Ça ne l'aurait pas tellement dérangé si seulement elles avaient été riches. Mais malheureusement, aucune d'entre elles ne sentai l'argent à foison. C'était d'autant plus agaçant que la seule chose dont chacune d'entre elles lui avait parlé s'était avéré être le nourrisson dormant paisiblement dans le porte bébé accroché à son torse. Pourquoi est-ce que c'était si étonnant ? Est-ce qu'ils n'avaient jamais vu un homme avec un bébé ? Toji ne comprenait vraiment pas ce qu'il y avait de si spécial à propos du fait qu'il voyageait avec son fils. Ce n'est pas comme s'il avait le choix de toute façon.
Le noiraud jeta un coup d'œil à l'heure sur son téléphone, il lui restait suffisamment de temps pour aller se chercher de quoi satisfaire sa petite faim avant de devoir embarquer. Il se leva, le mouvement ne sembla pas perturber le profond sommeil de son fils. Il attrapa son sac, fit un pas en avant puis, paf. Avant même qu'il n'ait le temps de comprendre ce qui venait de lui arriver, une sensation de brûlure gagna son biceps droit. Ça lui aurait certainement fait extrêmement mal si sa famille ne l'avait pas déjà habitué à des douleurs bien pires. Ses yeux voyagèrent rapidement jusqu'à cette zone, et il se rendit alors compte qu'une forme brune et fumante tachait désormais son pull blanc. Quelqu'un de bien trop proche de lui inspira bien trop bruyamment, il pouvait déjà sentir son niveau de tension augmenter.
— Oh merde désolée, désolée, désolée, désolée ! Pardonnez moi j'suis désolée ! Oh ça ne brûle pas trop ?! Bien sûr que si espèce de débile le café est bouillant, oh putain j'suis vraiment désolée !
Toji baissa les yeux et remarqua alors qu'une femme se tenait face à lui. Face à son imposante musculature et son mètre quatre-vingt huit, tu lui semblais minuscule, aussi inoffensive qu'une jolie petite fleur. Tu paraissais plutôt jeune, la vingtaine environ d'après lui. Les yeux verts de Toji suivirent tes mouvements maladroits. Tu étais tellement paniquée et embarrassée que même attraper un mouchoir dans ton sac te donna du fil à retordre. Toji aurait presque pu en rire s'il n'avait pas été aussi agacé. Désormais munie d'un mouchoir, tu tendis la main vers son pull tâché et essuyas frénétiquement la tâche, jusqu'à te rendre compte que tu étais tout bonnement entrain d'empirer la chose. Ton cri d'horreur atrocement aigue fut le désagrément de trop pour Toji. Sa main, bien plus large que la tienne, attrapa ton poignet et l'immobilisa. Surprise par le contact soudain, tu en fis même tomber ton mouchoir. L'air furieux de l'homme sembla te terrifier, du moins c'est ce que Toji pensa lorsqu'il te vit déglutir avec difficulté et qu'il sentit ton bras se mettre à trembloter.
