*̩̩͙❆ - IN WHICH : Ton mari Baji a encore craqué. Oups.
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Bonne soirée madame Baji !
Une des habituées de ta boutique te salua lorsqu'elle te vit en sortir.
— Ah, bonne soirée à vous madame Sato. souris-tu tout en fermant la porte.
Lorsque tu t'installas finalement dans ta voiture, un soupir t'échappa. Tu adorais ton boulot, c'était juste que certains jours étaient plus éprouvents mentalement et physiquement que d'autres. Maintenant que ta journée était finie, tu n'avais qu'une seule hâte : rentrer chez toi et retrouver ton mari ainsi que vos quatre chats. Heureusement, tu n'eus pas à attendre très longtemps étant donné que ton lieu de travail se trouvait relativement proche de votre appartement. Tu te garas à ton emplacement habituel, celui situé juste à côté de la voiture toujours aussi mal garée du vieux monsieur du deuxième étage. La moto de ton mari étant déjà à sa place, cela te confirma sa présence à la maison. Tu pénètras le bâtiment, pris l'ascenseur jusqu'à ton étage, puis déverrouillas la porte de ton appartement.
— Chéri, je suis rentrée !
Crias-tu une fois la porte refermée derrière toi. Un de vos chats vint se coller à ta jambe pour te saluer, tu en profitas alors pour t'accroupir afin de le caresser. Puis, des bruits plutôt étranges provenant du couloir menant à votre chambre t'interpelèrent.
— Keisuke ? répétas tu en retirant ton manteau ainsi que tes chaussures.
Intriguée, tu commenças à marcher vers la source du bruit. Seulement avant même que tu ne puisses ouvrir la porte, ton mari en sortit. Tu fis un bond en arrière, surprise de le voir sortir aussi brutalement. De son côté, Keisuke referma rapidement la porte derrière lui et colla son dos contre cette dernière.
— T/p ! Déjà rentrée ?
— Je suis rentrée à la même heure que d'habitude ? répondis tu en fronçant les sourcils de suspicion.
Pourquoi est-ce qu'il se comportait aussi bizarrement ? Plus étrange encore, pourquoi est-ce qu'il avait l'air de ne pas vouloir que tu entres dans votre chambre ?
— Qu'est-ce que tu caches ?
— Hein ?! Rien du tout.
Son petit numéro aurait sûrement fonctionné si tu ne le connaissais pas si bien.
— Keisuke. Qu'est-ce que tu caches ? répétas tu d'un air plus sévère avec une main sur la hanche.
— Mais rien !
Et pile après la réponse de ton mari, tu l'entendis. C'était un miaulement, mais pas n'importe quel miaulement. Tu connaissais le miaulement de chacun de vos chats par cœur et celui-là, tu étais certaine de ne pas le reconnaître.
— Attends !
Keisuke tenta d'intervenir lorsque tu le poussas et ouvris la porte, mais il n'y parvint pas. La surprise gagna tes traits quand la porte révéla un minuscule chaton roux qui s'empressa de se précipiter à tes pieds.
— Keisuke ! crias tu à la fois surprise et mécontente.
— Arrête de dire mon prénom comme ça, t'es ma mère ou ma femme ? se pleignit-il en croisant les bras par dessus son torse.
— Crois-moi, j'ai l'impression d'être les deux certaines fois. rétorquas tu tout en caressant le chaton inconnu. Mais qu'est-ce que ce bébé chat fait là ?
— Je l'ai trouvé au niveau des poubelles de l'animalerie. Il était tout sale, je pouvais pas le laisser là.
— Tu as bien fait Kei. Par contre, tu aurais pu le confier à Chifuyu ou à Kazutora.
— Alors là même pas en rêve ! C'est moi qui l'ai trouvé, c'est moi qui le garde.
— Le garder ? Kei, on a déjà quatre chats, on ne peut pas en garder un de plus. C'est d'accord pour le garder le temps qu'il se rétablisse, mais après ça, on devra le donner.
— Mais il est tellement mignon. dit il en s'accroupissant à côté de toi.
— Kei.
— T/p.
Tu fixas les yeux bruns de ton mari dans l'espoir de le faire céder, mais il était évidemment trop têtu pour ça. Alors tu soupiras, c'est vrai qu'il était plutôt mignon ce chaton.
— On a qu'à dire qu'on verra. Mais ça veut pas dire oui ! précisas tu lorsque les lèvres de ton mari dessinèrent son habituel sourire arrogant.
Ce dernier déposa un baiser sur ton front en murmurant un « c'est ça oui. » Ah ce qu'il pouvait être énervant, il savait déjà d'avance qu'il allait gagner. Sur ce point là, il fallait dire que vous étiez pareils : n'importe quel chat avait le pouvoir de vous faire craquer.
