*̩̩͙❆ - IN WHICH : Tu prends soin de ton mari Nanami. (Fluff)
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Lorsque la vingt-troisième heure de la journée sonna finalement, la porte d'entrée s'ouvrit. Tu glissas tes jambes hors du plaid sous lequel tu t'étais précédemment allongée, et quittas alors le confort bersant du canapé. Quand tu entendis un « boum », toute trace de fatigue s'évapora de ton corps en une demie seconde. Alertée et surtout inquiète, tu courus jusqu'à la porte d'entrée. Et lorsque tu l'atteignis et que tu vis ton mari assis à terre, la main appuyant contre son torse taché de sang, ton cœur fit un saut à l'élastique. Une longue trace de liquide écarlate tâchait la porte de votre appartement, et si d'habitude tu mettais un point d'honneur à ce que votre environnement soit propre, tu étais loin de t'en soucier à cet instant. À la place, tu te précipitas à ses côtés.
— Kento...
Son prénom passa la barrière de tes lèvres dans un chuchotement inquiet. Tes mains survolèrent son corps meurtri, tu n'osais même pas le toucher par peur de le blesser davantage.
— Désolé... il serra les dents de douleur. pour le retard.
— Kento... tu répétas une nouvelle fois. Mais qu'est-ce qui t'est arrivé ?
— C'est rien qu'une petite entaille.
— Une petite entaille ? Tu saignes abondamment et tu peux à peine tenir debout.
— Tu n'as pas à t'en faire.
— Avec tout l'amour que j'ai pour toi, tais toi et laisse moi t'aider.
Le sourire faiblard que t'adressa le blond te fit sourire en retour. Le plus délicatement possible, tu aidas Nanami à se relever et l'aidas également à marcher jusqu'à votre salle de bain. Tu l'invitas à s'installer sur le rebord de la baignoire histoire de te laisser le temps de lui faire couler un petit bain. Le bruit de l'eau remplissant petit à petit la baignoire résonnait désormais dans la pièce. Tu t'approchas de nouveau de ton mari et commenças à déboutonner sa chemise couverte de sang. Comme chaque fois où il revenait blessé, tu désinfectas rapidement la plaie à l'aide d'un coton imbibé de désinfectant. Vous restâtes silencieux tout le long. Puis tu l'aidas à se débarrasser de ses vêtements avant qu'il ne s'installe dans l'eau. Lorsque tu passas une éponge d'eau chaude contre son corps, Nanami remarqua la façon dont tu luttais pour ne pas t'endormir.
— Tu devrais aller te coucher, je peux me charger de la suite tout seul.
— Hors de question. J'ai combattu la fatigue toute la soirée pour pouvoir me coucher en même temps que toi. Alors ce n'est surtout pas maintenant que je vais céder.
Tu répondis du tac au tac, les yeux directement plongés dans ceux de ton époux.
— Merci. Merci de si bien t'occuper de moi.
— Pour le meilleur et pour le pire, n'est-ce pas ?
Le sourire tendre que t'adressa le blond fit fondre ton cœur. Le voir revenir à des heures aussi tardives et dans des états aussi inquiétants était toujours déchirant, mais pour autant, c'était loin d'être suffisant pour te faire regretter le choix que tu avais fait le jour où tu avais dit oui à Kento Nanami. Ainsi, c'est soulagée et le cœur soulagé que cette nuit là, une fois sa blessure traitée, tu t'étais une nouvelle fois couchée dans les bras de ton mari en le savant sain et sauf auprès de toi.
