Toutes les étoiles dans tes yeux

Chapitre 4

C'est quoi encore ce bordel ? Comment ça Falakhi boite ?

— Merde ! Comme si on avait besoin de ça ! 

— Il a quoi ?

Je me retourne vers Léo, paniquée.

— J'en sais rien ! J'avais pas remarqué qu'il avait du mal à marcher ! Il a dû se faire ça quand on galopait dans le champs, à un endroit, le terrain n'était pas plat !

— Il s' est peut être tapé la jambe contre une pierre.

— Comment on fait pour rentrer ? demandé-je sans tenir compte de ses déductions.

Il se perd dans ses pensées un court instant.

— Mes grands-parents ont un van pour transporter leur âne, Jolly Jumper

— Tu penses qu'ils accepteraient de nous conduire au club ?

— Bien sûr ! Sinon je ne t'aurais pas parlé ça !

J'acquiesce en réfléchissant à toute allure.

— Pendant que tu leur parles, je vais appeler le Alice et mes parents pour les prévenir que Falakhi est blessé.

Il hoche de la tête et descend de selle rapidement avant de s' engager dans l'allée qui mène à la maison de ses grands-parents.

Des que je raccroche, je regarde mon cheval en me demandant si ça ne risque pas d'empirer sa douleur si je le fais marcher.

Léo arrive, m'épargnant ce choix.

— Ma grand mère arrive, on va monter dans sa voiture et mettre Sylphe dans le van avec Falakhi.

— Ok, dis-je sans savoir quoi ajouter.

— Je te conseille de te décaler un peu, elle arrive.

Je m'exécute en silence, toutes mes pensées étant tournées vers la jambe de mon cheval.

— Eh, m'interpelle doucement Léo, ne t'en fais pas d'accord ? Ça va aller, c'est sans doutes un tout petit truc.

Malgré ses belles paroles, son inquiétude est palpable.

Je me mets à paniquer.

Mon départ est dans dix jours, puis, je reviendrai à peu près une semaine, le temps que mon père installe mes affaires des nôtre appartement. Je ne pourrais même pas être auprès de Falakhi si il doit avoir une convalescence !

Un bruit de moteur se fait entendre et je vois la voiture d'Aurore la grand mère de Léo arriver en tractant une remorque de transport.

Nous faisons monter nos chevaux dedans puis je m'installe sur la banquette arrière pendnat que mon ami  s'assoit sur le siège passager.

— Vous connaissant, vous devez vois balader depuis un bout de temps, commence Aurore, je vous ai pris un petit en-cas pour le trajet.

Je lui fais un petit sourire de remerciement à travers le rétroviseur et m'empresse du paquet de chips paysannes qu'elle me tend.

— Merci mamie, tu as appelé Alice ?

Je n'écoute pas la reponse et me perds dans la contemplation du paysage qui défile.

Faites que ça ne soit pas grave.

Personne ne répond à ma supplication muette.

Je sais pertinemment qu'un animal comme un équidé est souvent euthanasié en cas de problème trop important. Mais je ne le supporterai pas.

Pour rien au monde je n'accepterai qu'on t'injecte quelque chose qui te tuerait Falakhi, pour rien au monde.

— Léo m'a dit que tu partais avec ton père, me dit brusquement Aurore, tu reviendras quand même nous voir pendant les vacances ?

— Oui bien sûr, dis-je, surprise par le changement de sujet.

— Tu me diras comment est Londres, j y suis allés mais il y a une trentaine d'années... j'imagine que la ville a bien dû évolué depuis.

— Je vous apporterais même des photos et si vous le souhaitez, je peux vous prendre du thé dans la boutique où la reine Élisabeth II se fournissait.

— Non, ne te donne pas tout ce mal pour moi, je me contenterai de tes descriptions et de tes photos qui, j'en suis sûre, seront magnifiques.

— Elles sont loin d'être aussi belles que tu sembles le croire, intervint son petit-fils, même papi fait mieux qu'elle.

Je m'esclaffe, ma bonne humeur revenue.

— Dis plutôt que tu es jaloux de mon talent, tu n'a jamais réussi à faire quelque chose qui n'était pas flou...

— C'est pas vrai ! Je suis très doué !

Je le regarde avec un amusement non feint.

— Je n'ai jamais vu tes "œuvres" alors, tu penses qu'un jour  tu m'offriras le grand privilège de les contempler ?

Il se détourne, gêné, et je crois distinguer un léger rougissement qur ses joues.

— Euh... non... je ne préfère pas...

Son embarras est évident. Pour ne pas le forcer, je fais mine de laisser tomber tout en me promettant intérieurement de le relancer sur ce sujet.

— Vous pouvez descendre au lieu de flirter !

Je sursaute et me rends compte que nous sommes arrivés au club. Aussitôt, j'ouvre la portière et me précipite vers Alice qui arrive déjà au pas de course.

— Falakhi s'est blessé ? Où ça ? me demande-t-elle d'un ton autoritaire.

Cette femme à beau être une vraie commère, dès qu'un animal à besoin d'aide à proximité, elle se précipite à sa rescousse.

— Son antérieur droite. Il boite. Je pense qu'il a dû se faire ça quand on galopait.

Elle me regarde avec compassion.

— Ne rien fais pas, je suis sûre que ce n'est rien et qu'il va se remettre rapidement.

Je décelé néanmoins une petite part de doute dans son regard.

— Merci Alice, si il guérit vite, ça sera grâce à toi.

Elle m'offre un sourire dénué de joie avant de se diriger vers la remorque où attendent toujours les chevaux. Elle les fait descendre avec l'aide de l'aïeule de mon ami et elle mène le blessé dans un box afin de l'examiner.

Je reste à l'extérieur, angoissant, en attendant que la monitrice ressorte.

Des scénarios tous plus fous les uns que les autres défilent de mon esprit pendant qu'inconsciemment, je me mets à me ronger ls ongles. L'inquiétude s'introduit dans la moindre partie de mon être et je prie intérieurement pour que ça ne soit que superficiel. Quand je vois, Alice je lui jette un regard interrogateur auquel elle répond par une seule phrase.

— J'appelle le vétérinaire.

***

Voilà le nouveau chapitre... vous en pensez quoi ??

Je sais que ça fait longtemps mais je vous remercie d'être toujours là pour lire mes histoires....

Qu'est ce que cache Léo sur ses photos selon vous ?

Et vous pensez que Falakhi va se remettre de sa blessure ???

Je vous en supplie exposez moi vos théories !!! Je m'ennuie !!!!