Chapitre 8

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Après ce repas bien mérité et un long moment à discuter de tout et de rien, Childe reconduisit son invitée jusqu'à l'aile du palais dans laquelle se trouvait sa "chambre prison" qu'elle considérait à présent comme une chambre quelconque.

-" Je peux te laisser ici ou tu as encore besoin du gentleman que je suis ?" Lui demanda le Fatui avec un grand sourire légèrement moqueur

-" La grande aventurière que je suis arrivera à se repérer sans trop de mal merci." Répondit l'intéressée en prenant un ton faussement fière

Le jeune homme esquissa un petit rire qui fit sourire la voyageuse jusqu'aux oreilles. Il lui fit un signe de la main, signe qu'il devait partir puis tourna les talons et disparu au tournant d'un couloir. Au fond d'elle, Lumine aurait bien voulu qu'il reste mais elle ne pouvait pas se permettre de le retenir s'il devait s'occuper de quelque chose. Elle décida donc de partir de son côté. Quand elle arriva à la porte de sa chambre, une mauvaise surprise se tenait devant. Brighella.

-" Tiens donc, vous sortez de votre chambre sans personne pour vous accompagner ? On dirait que vous êtes rétabli, quelle bonne nouvelle." Lança l'Exécutrice sur son habituel ton hautain et narquois reflétant le fait qu'elle ne pensais pas un mot de ce qu'elle disait

Les prunelles dorés de la jeune fille étaient encrée dans les pupilles écarlates de son interlocutrice. Elle y ressentait l'amertume que cette femme ressentait à son égard, ce qui ne la perturba pas plus que ça. Elle répondit en abordant un ton neutre avec une pointe de froideur.

-" En effet je vais mieux. Dites moi que me vaut l'honneur de votre visite ?"

-" Je venait simplement voir comment se portait notre invitée. Mais dites moi où étiez vous ?" Demanda Brighella, un sourire narquois au lèvres.

Ne voyant pas l'intérêt de lui mentir, la voyageuse préféra lui révéler ce qu'elle avait fait, du moins, une partie.

-" Je suis allée m'entraîner avec Monsieur Tartaglia."

Un sourire mauvais s'étira sur son visage et deux grandes flammes rougeoyante semblait brûler dans ses iris couleur rubis. Elle s'avança pour se planter devant la voyageuse et pouvoir la regarder de haut.

-" Le onzième Exécuteur hein? Dites moi, est ce que vous apprécierez Monsieur Tartaglia ?"

À ces mots, Lumine senti son cœur faire un bond dans sa poitrine. Apprécier Tartaglia ? Mais à quel point ? Camarade ? Amis ? Où plus...? Elle priait, espérant que ses joues ne deviennent pas cramoisies devant cette femme plus que désagréable. Elle ravala sa salive et tenta de conserver une expression à peu près neutre.

-" Et bien, oui je m'entends plutôt bien avec lui. Pourquoi cette question ?"

Le sourire de son interlocutrice s'intensifia. Elle fixa intensément la jeune femme dans le blanc des yeux pendant un long instant. Ce regard à la fois impressionnant et imperturbable avait pour but de déstabiliser voir effrayer la personne à qui il était adressé pour lui faire croire qu'elle était en position d'infériorité, ça la voyageuse l'avait bien compris et ne se laissait pas avoir. Elle se contenta de soutenir ce contact visuel en abordant un visage impassible.

-" Oh juste pour voir comment notre chère invitée s'adapte à ses hôtes voyons." Fin par répondre l'Exécutrice sur un ton faussement bienveillant

Les deux femmes, même entre elles, feignait le fait qu'elle ne s'appréciait mutuellement pas. Toutes les deux savais bien que Lumine n'était pas ici en temps qu'invité et que les Fatuis n'étaient pas de simple "hôtes". Après un long moment passé à se jetter des regard glacials, Brighella repris finalement la parole.

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