Chapitre 20

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Après que Lumine ait fermé la porte, Childe resta un petit instant à l'observer comme si elle allait s'ouvrir par sa volonté. Puisque que l'accès à la chambre de la voyageuse refusait de s'ouvrir, le jeune homme abandonna et rebroussa chemin. L'attitude de la jeune femme lors de leur court échange avait confirmé ses soupçons. Ses vas et viens avec la petite fille de Pierrot dont il connaissait le secret était répétitifs, ils menait tous au même endroit. La première fois qu'il avait vu Lumine en revenir, il avait décidé de s'y rendre la fois suivante quand les deux jeunes filles seraient parties. Quand il avait découvert qu'il s'agissait d'une des rare pièces abandonnée du château, il avait tout de suite trouvé cela étrange. Selon lui, elles préparaient quelques choses. Il décida par conséquent de s'éloigner de la chambre de la voyageuse tout en gardant une vue dessus.

Le temps passait et au moment où le jeune homme voulut abandonner, il aperçut Aice qui venait frapper à la porte de la jeune femme. Il les vît discuter mais ne risqua cependant pas de s'approcher car de là où il était, il lui était impossible d'entendre leur conversation. Suite à cela, les deux jeunes filles s'en allèrent en direction de la fameuse pièce. Childe les suivis donc de loin, satisfait que son interminable attente de tout à l'heure ait servi à quelque chose. Il prit soin de garder une bonne distance entre lui et la voyageuse accompagnée de la petite fille. Quand elles furent arrivées, elle se glissa à quelques mètres de la porte avec une discrétion phénoménale digne d'un loup qui guette sa proie. Il écouta leur conversation jusqu'au bout et au moment où il aperçut Lumine passer à travers l'armoire, il fit immédiatement demi-tour afin d'aller prévenir quelques soldats quand soudain il s'arrêta. Un sentiment nouveau naissait en lui bien qu'il avait l'impression de l'avoir déjà ressenti auparavant. Il ne pouvait pas lui faire ça. Cette voyageuse était quelqu'un à qui il tenait beaucoup et il ne s'en rendait compte que maintenant. Certe, il l'appréciait déjà par le passé et le fait de l'avoir trahi l'avait fait se sentir mal mais cette fois il culpabilisait grandement. Comment avait-il pû lui faire ça, à présent le sentiment de la perdre lui était insupportable, il ne pouvait pas y croire.

Pris dans un élan de nouveaux sentiments, il changea de direction et traversa plusieurs ailes du palais à toute vitesse. Le jeune vît des soldats Fatui s'agiter un peu partout ce qui ne le rassurait guère. Quelqu'un avait déjà sonné l'alarme ? Peut lui importait le temps pressait. Un mélange d'adrénaline et d'anxiété se formait en lui ce qui l'excitait encore plus. Bientôt les couloirs étaient vides, c'était signe de rassemblement. Childe accéléra et se retrouva dans une petite pièce où plusieurs armes étaient entreposée. Il scruta la moindre étagère jusqu'à ce que ses regards perçant tombe sur l'épée de Lumine qu'il attrapa avant de se retourner tout en fermant la porte et de se diriger le plus vite qu'il pouvait vers la porte principale gardé à l'intérieur également par deux soldats Fatuis baraqué.

-" Les ordres de monsieur Pierrot sont de ne laisser sortir personne sans motifs valables. Déclara un des deux fatuis

-" Pas de soucis, j'en ai qui devrait suffire." Répondit le jeune homme avec un grand sourire digne d'un assassin sur le visage

Les gardes eurent à peine le temps de comprendre ce qui allait leur arriver. Childe fonça sur eux muni de ses habituelles lames d'eau. Le combat ne dura que quelques instants, le Onzième Exécuteur les avait cloués au sol en un temps record. Cependant, le temps pressait. Il ouvrit donc la grande porte du palais qui pesait bien son poids, son regard balayait l'allée avant de se poser sur la silhouette gracile d'une jeune femme au cheveux blonds semblables à des fils d'or pures. Elle se tenait devant deux autres soldats qui eux étaient armés contrairement à elle. Vêtue de son épais manteau blanc qui dansait avec sa chevelure au rythme du vent, il se serait bien posé pendant un moment pour la contempler mais l'heure n'était point à cela. Bien qu'elle sache excellemment se battre, il serait ardu pour elle de venir à bout des deux gardes. Au lieu de faire le travail à sa place, car il interprétait cela comme un manque de respect, il préféra lui crier quelque chose en même temps qu'il lui lance son épée (dit comme ça il a pas l'air très futfut)

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