Sans faire de bruit elle se mis au plie,
En silence elle marqua son absence asservie,
Rien ne pue la rattraper dans son replie,
Déjà lointaine en pleine évaporation,
Elle se métamorphosa en une sorte de vampire loin de tout soupçon,
Une sorte de lévitation hors champs,
Les mots n'ayant aucun sens,
Elle perdit aveuglément la raison,
L'air qu'elle respirait étant devenue son poison,
Elle créa sa propre prison,
Plus de sentiments,
Plus d'émotions...
C'est enfin l'heure de la moisson,
L'esprit éperdument hanté de tout ces lourds frissons,
Une saignée pour mieux laisser passer cette traversée sans nom....
D'une carresse voluptueuse,
Une lueure prie son âme à part ,
D'une tendre brise l'énergie de son être s'évvapora dans l'atmosphère sinueux des courants d'airs,
La chaire devenue trop légère ,
Tout ces copeaux déjà à terre,
Peut-être une dernière larme avant de prendre cette autre voie si lumineuse...
Le devoir se taire...
Ne serait-ce pas cela la mise en terre ?
Ne pas juger ce qui ne se voie pas ,
Ce qui ne se nomme pas,
Juste être là pour soutenir le là...
Les poèmes d'Iris
