Coincée dans un étau,
Ressentir encore le tracé de ces vieux ciseaux,
Fatigue de l'extrême aux allures de mauvais rêves éveillés ,
Léthargie à l'ancienne de l'état tourmenté,
Ponctualisation en constante répétition,
Serait-ce ça l'éternel sidération ?
L'enfer serait-il donc sur terre ?
Cette chaire encore putrifier dans ce genre d'atmosphère,
Livide en terrain aride,
L'acide injecté dans l'abîme déjà vide,
Errer au milieu d'êtres avides,
Les yeux se ferment pour ne plus voir l'ère sordide,
Un cœur fissuré,
Un esprit amoché,
Une âme ensanglantée,
Les ailes se sont encore brisées,
Les goûts redevenus aussi fade qu'insipide ,
L'amertume aussi brûlante que de la lave en effusion,
Les larves grouillantes sur un cadavre on bien plus d'exécutions,
Anesthésié les maux par voix satirique dans le théâtre de l'absurde,
L'énergie dans le out,
Lâcher prise sur tout ce qui quack,
Laisser cicatriser ce qui se doit,
L'avenir aiguillera sur ce qu'il adviendra...
Ne plus se battre là où ça ne veux pas,
Crier dans le brouillard lancinant,
Chercher l'écho de sa véritable aura,
Rattraper tant bien que mal la lumière de son éclat,
Faire aux mieux pour préserver le subtile firmament ...
Garder foie en son travail quand il n'y a aucun réel résultat,
N'aide pas à maintenir les vices loin de soi...
Toutes les addictions ne sont pas sans raisons,
Quand l'usure se soumet par conséquence à la fourberie du diapason.
Les poèmes d'Iris...
