Déchirée derrière des murs de pensées,
Un cœur en pleure qui demeure,
Des larmes en guise de fond acharné,
De sourde crevaces se creusent dans l'ère silencieuse.
La cire fond dans l'enfer des déraisons,
La ligne de mire s'estompe à coup de cachetons,
Des choix sans options,
A défaut de ce qui est bon ,
Cent voies en l'air,
Mélodie mortiphère,
Encore cette danse pour s'en extraire,
Une relance de ce vieil atmosphère,
Au commencement ce n'était qu'un somnifère,
C'est devenue le principal de l' élémentaire,
Drogué légalisé ,
Expressions camisolées,
Maux symptomatisé,
Chronicité alimentée,
Les soins ont déserté les lieux de rétablissement,
Pour laisser la place au rendement,
Optimisation de liasses,
Pathologisation en masse,
Pour un secteur qui trépasse,
L'aberation en croissance grandissante,
Comment y rétablir du bon sens ?
La voix et le corps sont la guérison,
Pas seulement la médication,
Au fil des ans beaucoup trop y perdent la raison...
L'hérésie en arborescence.
Les poèmes d'Iris
