Soumise à son emprise,Jours noirs enchaînant les nuits blanches qui l'enlisent,
Détournement de faits par argumentations perverties, nébuleuses,
L'oppression grandissante est de mise,
L'espoir dans un fond de verre,
Prescriptions de drogues dures,
Pour l'aider à oublier l'enfer de ce revers,
Déroutée de ses bons vouloirs,
Plus d'envies plus de désirs,
Humiliée, elle se déchire ,
Méprisée, elle prend refuge dans un fond de placard,
Fuyant les hurlements dévastateurs,
Dénigrement de son être coincé en apesanteur,
Enchaînant cachets et pétards,
Poudreuse en paille par désespoir,
Ne reconnaissant plus ce qu'elle voit dans le miroir
Chaque heure n'est plus que douleur,
Plus de valeurs dans cette demeure.
Une prison de béton en alliage armé, inséminé dans ce corps des tords,
Putrifiée par l'amas des stupeurs,
Cœur corps esprit encaissant l'horreur,
Mille servitudes à défaut d'espoirs,
L'effondrement mis en place la dissociation incorporé,
S'effacer toujours plus pour ne pas attiser ses crocs acèrés,
Fuite instinctive de survie...
Une lueure inopinée la sortie de ces vices en sursi,
Lui donnant accès sur un autre mode de vie...Les poèmes d'Iris