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Attention ce truc aboie,
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Au fur et à mesure s'installe le vice,
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Insémination de l'œuf,
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Une survie subit par toujours plus de sacrifice,
Pour le bon vouloir de l'unique chef de la bâtisse,
Le temps des crucifix trouble tout les instants,
Suspension d'une vie dans le néant...
Complice ?
Dans ses yeux plus d'étincelles ,
Derrière les murs ses ailes se ficellent ,
Les coups, les cries, les brisures amoncellent,
La vie se met en sommeil...
Plus de vie,
Plus d'envies,
Le sursis s'en est allé,
Ne pouvant plus s' oxygèner,
Ne plus en dormir,
Vomir avec l'espoir de l'arrêt de son cœur,
Une issue qui pourrait éventuellement lui permettre de fuire ?
Black-out ! ... c'est encore pire...
Contusions, malversations,
L'homme trônant dans cette maison,
Lui a fait perdre toutes raisons,
La contention psychique lui donne un rôle de poupée chiffon,
Sage, obéissante ,
Le retranchement radical de l'anéantissement,
Elle s'efface de toute opinions pouvant l'amener loin dans la confusion...
Se taire, laisser faire,
La terreure à tout heure,
Se lever la boule au ventre,
Des nuits blanches successives suintentes de peur,
Aucune possibilité de partir de cet enfer..
Chaque minute passante devenue l'horreur !
L'emprise la brise,
La honte l'a prise,
Tout espoirs s'évapore à chaque crise,
Celui qui aboie, qui mord le plus fort à la main mise,
Sur tout un semblant de vie qui s'enlise...
L'âme en peine,
Son royaume en être,
Qui dans cette période fait le rêve fou d'en disparaître,
L'aspect d'un non sens,
Des non-dits crissants dans l'apparence,
Chaque jour restant dans le silence,
Gâchant sa force de réussir à faire face,
L'inter face se glace,
Avant que sa vie n'y trépasse...
Sans un mot ni préméditation,
Le hasard a trouvé de bonnes relations,
Des personnes de confiance l'ont aidé à s'évader,
De cette prison aux murs bétonnés,
Le relationnel même qu' éphémère on beaucoup d'importance,
Quand un quotidien isolant sans réelles pertinences...
À présent prendre le temps de reprendre sa confiance,
Autrefois dérobée de tout bords à outrance,
L'intensité de sa volonté à redevenir,
Aura raison d' enfin revenir,
Respirer, vivre ses envies,
Après tout ça, son choix est bel et bien de vivre sa vie,
Avec pour seul guide sa voix à suivre,
La voie est libre,
Venue du champ des possibles,
D'envisager un futur bien plus paisible.
Les poèmes d'Iris
