Happée par la sensation du vide,
Se remettre à penser au suicide,
Sentir encore une fois ce murs translucide,
Perte de l'émotionnel comme un cœur aride,Entendre, voir ces personnages de la vie,
Ne plus rien associer à rien ,
Ressentir l'éloignement du tout terrien,
L'oxygène s'amenuise sans répit,Des scènes successives se profilent,
Aucune accroche ne se dessine,
Le troue béant de l'abîme encore une fois se peaufine ,
Ne plus avoir de force du vouloir habile,L'état d'esprit du à quoi bon en plein expention,
Le temps où l'on prie n'a plus de raisons,
Les perles de la foi s'envolent à foison,
La pseudo carapace trépasse dans l'antre des corrosions,L'espoir est à présent bien noir,
La masse pèse dans tout ce foutoir,
Plus rien ne fait sens dans ce tableau dérisoire,
La face brisée d'une âme reprend du pouvoir.Le poison stocké dans les veines,
Le pincement contracte les peines,
La lassitude prenant d'assaut l'altitude,
La chute sera d'autant plus rude...Perdue dans les tréfonds du désespoir,
La lune devient plus belle que l'étoile du jour.