Peut importe où je passe,
Les états émotionnel de lieu ou des personnes me transperce,
Peut importe les distances,
Quand un pont se crée mes canaux s'en amassent.
À fleur de peau ?
Plutôt à fleur de vos maux...
Ça ne s'explique pas ,
Ça ne se rationalise pas,
Ça se traverse pour mieux se détache de soi.
Ne pas succomber aux fleurs émotives des extérieurs,
Mettre en conscience ce qui temporairement demeure,
Tout un travail continue à toutes heures,
Garder l'ancrage de sa source pour y reconnaître son cœur,
Rester à l'écoute de son être n'étant pas sans hardeur,
Des méditations de nettoyage en rituel,
Pour mieux se replonger dans ces méandres d'émois avec la protection des éclats de leurs étincelles,
Fixer aux mieux le fil conducteur de ses propres humeurs...
Préserver sa lueure,
Constamment mise à l'épreuve ça en donne des sueurs,
Alimenter sa flamme du bonheur,
Pour ne pas se laisser éteindre de ces multiples noirceurs.
Les poèmes d'Iris
