2. Bienvenue en enfer

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Caleb

Dans une suite du Hilton à Salt Lake City :

J'avais pourtant dit pas de brunes, putain. Il n'écoute vraiment rien. En plus elle a des bleus partout sur la poitrine ainsi que sur ses côtes. Je ne recherche pas ce genre de putes qui se font défoncer, je donne un service plus haut de gamme que ça.

Je vais devoir la mettre entre les mains de Victoria pour qu'elle la rende présentable, j'ai l'impression qu'elle a été ramassé dans la rue.

Si on regarde au-delà des coups qu'elle a reçu, elle est belle, très belle même. Elle a un corps bien proportionné, un peu trop maigre mais ce n'est qu'une pute. Ce n'est qu'une autre de ces salopes qui se font payer pour coucher avec un homme. Elles me dégoûtent toutes. Celle-là encore plus que les autres, elle accepte même de se faire passer à tabac pour du pognon, ce sont les pires.

J'attrape sa mâchoire que je serre aussi fort que je peux, mes doigts s'enfoncent dans ses joues. Je tourne son visage vers moi, elle a des yeux bleus azurs magnifiques, mes partenaires vont en être fous. Moi, j'ai envie de la frapper, je veux lui faire mal, je veux la buter cette putain.

Je la regarde en colère, il n'y a aucune expression dans ses yeux. Je serre mes doigts pour voir si elle va parler cette conasse, mais rien ne sort. Elle est peut-être vraiment muette, ce qui m'arrangerait.

Les femmes qui travaillent pour moi sont présentes lorsque je finalise de nouveaux deals. Généralement quand un homme sait qu'il finira par avoir sa queue dans la bouche d'une de ses pétasses, il est plus enclin à accepter un nouvel accord.

Je veux voir si elle ne parle réellement pas ou si Francesco se fou de ma gueule. J'attrape ses cheveux que je tire pour la mettre dos à moi, elle se laisse faire sans bouger. D'une main je viens serrer son cou en la collant contre mon torse pour l'étrangler, j'ai des envies de meurtre rien qu'à la sentir contre moi.

Elle pue. Elle sent la moisissure, la vieille savonnette bon marché et le camphre. Elle m'écœure encore plus cette trainée. De mon autre main je viens frapper un grand coup dans ses côtes déjà bleues.

On va bien voir, salope, si tu es vraiment muette. Tu vas finir par crier de douleur.

Son corps se raidit, elle se recule sur moi pour me coller un peu plus. J'ai vraiment envie de la frapper à mort. Je lui donne un deuxième coup, puis un troisième en l'étranglant jusqu'à qu'elle commence à ne plus réussir à respirer.

Toujours aucun son ne sort de sa bouche. Je sens juste ses larmes qui viennent humidifier ma main qui rêve de la voir arrêter de respirer pour de bon.

-- Si tu veux que j'arrête, il faut parler, lui ordonné-je en continuant de la frapper.

Elle ne fait pas un bruit. Je continue de faire pleuvoir mes coups sur ses côtes qui sont prêtes à se briser si ce n'est pas déjà fait. Je ne peux pas voir son visage, ce qui m'arrange. Si je croise son regard de biche apeurée qu'elle surjoue, je ne suis pas sûr de pouvoir m'arrêter, je veux qu'elle crève.

-- Monsieur, m'appelle Ray.

Je m'arrête et la relâche en soufflant. Je ne peux pas abîmer complètement ma marchandise même si j'en rêve. Je retourne m'assoir en me retenant de ne pas lui sauter dessus pour finir le travail.

-- Je la prends ainsi que la blonde qui a des seins d'origines, finis-je par dire à Francesco. Remets ta robe, fais-je pour elle.

Elle ramasse ce bout de tissus immonde pour se rhabiller. Elle n'a toujours rien dit. Je vois que son corps se crispe de douleur lorsqu'elle l'enfile difficilement. Je souris, content de lui avoir fait mal.

JaneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant