3. Rencontrer un monstre

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Caleb

Dans une demeure aux abords d'Atlanta :

Je l'ai installé dans une des chambres du troisième étage, là où personne ne va jamais. Elle est en piteux état cette salope. J'ai tenté de garder mon calme pour ne pas encore la frapper, mais dès que je suis avec elle, je suis incapable de me retenir.

J'ai dû la porter pour descendre de l'avion et pour l'amener jusqu'ici. Elle est tellement légère que j'aurais pu la briser facilement si j'avais voulu.

Je ne peux pas recommencer à dérailler. La dernière fois que c'est arrivé, j'ai tué une de ses putes. Je ne le regrette pas, mais je n'ai pas le loisir de pouvoir la remplacer si facilement. J'ai besoin qu'elle fasse le taf. Dans l'état qu'elle est, je ne vais pas pouvoir l'utiliser avant des semaines et ça m'énerve encore plus.

Je me dirige vers mon bureau, il faut que je me défoule pour ne pas aller m'en prendre à elle. Une des filles de Veronica fera l'affaire. Je l'appel en m'installant dans mon fauteuil avec un verre de Gin.

-- Oui, entends-je sa vieille voix rauque.

-- Veronica, c'est Caleb, dis-je tendu.

-- Qu'est-ce qu'il te faut ?

-- Une fille, réponds-je.

-- Une belle blonde sulfureuse, comme d'habitude ? enchaine-t-elle.

-- Une brune, claqué-je agacé. Grande, fine et qui ne craint pas les coups.

-- Une brune ? me demande-t-elle surprise.

-- Oui une brune !

-- Si tu abimes trop, tu payes. Tu connais la règle Caleb !

-- Je sais, ton prix sera le mien.

-- Très bien, j'ai ce qu'il te faut, acquiesce-t-elle. Quand ?

-- Maintenant, déclaré-je nonchalamment. J'ai une autre demande pour toi.

-- Je t'écoutes, s'éclaircit-elle la voix.

-- J'ai une fille en mauvais état, il faut me la retaper pour qu'elle prenne du service rapidement. Tu dois aussi me la rendre présentable, garde-robe et tout ce qu'il faut, elle n'a rien, ton budget est illimité.

-- Je croyais que tu ne laissais pas tes invités abimer les filles, ricane-t-elle. Le grand Caleb Foster serait-il revenu sur un de ses principes.

-- Ce n'est pas un de mes partenaires qui lui a fait ça, rétorqué-je mauvais. C'est une nouvelle recrue.

-- Décris là moi ?

-- 1m75, fine, cheveux longs bruns, yeux bleus, ça te va ?

-- Est-ce que c'est toi qui l'as amoché ?

Je souffle, je sais où elle veut en venir. Je n'ai pas envie d'avoir cette conversation avec elle.

-- Caleb ?

-- Il n'y a pas eu que moi, sifflé-je avant de descendre mon Gin cul sec.

C'est parti, elle va me casser les couilles cette vieille peau !

-- Tu n'auras pas de filles à moi pour ce soir. La dernière fois que tu as été dans cet état, tu en as tué une.

-- Putain Veronica, crié-je. Si je n'ai pas de fille à toi c'est elle que je bute.

-- C'est bien pour ça que je ne te donnerai pas de fille, continue-t-elle. Tu dois te calmer avant. Passes ici et je verrais ce que je peux faire pour toi.

JaneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant