l'Autre Monde (Hisoka x oc)

Chapitre 4: épreuve 1 !

Il n'y a que des experts !! Voilà ce que je me suis dit.

Gon: Il fait assez sombre ici... On se croirait dans un souterrain.  Je me demande combien il peut bien y avoir de personnes ici ?

Gon regarde dans tous les sens pour voir chaque détail. Mis à part un long tunnel sombre, humide et froid, entouré de tuyaux, je ne vois rien d'intéressant.

???: Avec vous, ça fait 405.  Je m'appelle Tompa.

On se tourne vers un homme assis sur un tuyau au mur. Il est petit, des cheveux bruns, un nez carré, habillé en bleu avec le badge numéro 16. Il descendit et serra la main de Gon. En même temps, un petit haricot vert pomme nous tendit des badges.

Tompa: Vous êtes nouveau, n'est-ce pas ?

Gon: Comment tu le sais ?

Tompa: C'est facile ! J'ai passé le test pour la première fois quand j'avais 10 ans. C'est ma 35ᵉ participation.

Gon: 35ᵉ ?!

Tompa rigole ;

Tompa: C'est ça qu'on appelle un vétéran ! Si vous avez besoin de quelque chose, demandez-le-moi !

Gon: Merci !

35ᵉ fois, ce n'est pas possible de prendre du plaisir à se faire recaler, non ? Peu importe. Du coin de l'oreille, j'entends Léolio marmonner à Kurapika.

Léolio: moi, je ne m'en vanterais pas trop à sa place...

Kurpika: oui.

Je mets mon attention de nouveau côté Gon.

Gon: Alors, tu connais tout le monde ici ?

Tompa: Évidemment ! Je vais faire les présentations !

Je déconnecte. Ce n'est pas intéressant. Je me contente de suivre du regard tous les candidats qui semblent avoir des styles ou des armes un peu loufoques. Un en particulier retient mon attention : grand, pâle, cheveux roses en l'air, costume de cirque, avec sur ses joues une goutte d'eau et une étoile.  Il ne m'adressa pas un regard, alors que je suis certaine qu'il m'a vue. Peu importe. Je détourne mon regard de lui et regarde de nouveau Gon qui écoute ce que lui raconte Tompa.  Soudain, un cri nous fit tourner la tête.

???: Oh ! Comme c'est bizarre. ~ Il n'a plus de bras, comme par magie, mesdames et messieurs !

Face à lui, un homme à genoux, hurlant à l'agonie, voyant ses bras partir en confettis roses.

???: Il faut être prudent et ne pas oublier de s'excuser quand on bouscule quelqu'un~

Je le regarde avec méfiance ; ok, c'est noté, ne pas s'approcher de lui.

Tompa: Cette année encore, il y a des types dont il faut se méfier sérieusement.

Je me tourne vers Tompa.

-Tu le connais ?

Tompa me regarde et hausse les épaules.

Tompa: Le numéro 44, Hisoka Le Magicien. L'année dernière tout le monde disaient que ce serait lui le vainqueur, mais il a quasiment tué un de ses juges parce qu'il ne lui plaisait pas : il a été disqualifié.

OK, note pour plus tard ; ne pas lui déplaire.

Léolio est sous le choque.

Léolio: Et... et cette année, on le laisse repasser le test  ?!

Tompa: Bien sûr ! Les juges changent chaque année. Ce sont des juges qui choisissent librement le contenu des tests, ils ont tous pouvoirs : si un juge décide que c'est "bon" peu importe que le vainqueur soit un démon ou quoi que ce soit d'autre... L'an dernier, en plus du juge, il a mutilé 20 participants que tu n'as aucune chance de revoir cette année. Autant que possible, évitez de vous approcher de lui.

Un conseil pas dépourvu de sens. Tompa sortie des cannettes de jus de son sac.

Tompa: pour fêter notre rencontre, je vous offre à boire ? Buvons pour nous souhaiter une bonne continuation dans les épreuves !

Je me retrouve une cannette dans les mains. Je la regarde et vois que bizarrement, beaucoup de regards sont sur nous. Je tends la cannette à Tompa.

– C'est gentil, mais je n'aime pas le jus.

Tompa semble me regarder gêner ; je vois Gon recracher son jus.

Gon: Ah ! Tompa ton jus a un drôle de goût ! À mon avis, il est périmé !!

Tompa parait très gêné tandis que Léolio et Kurapika versent leurs jus au sol.  Je comprends mieux mon intuition.

Gon: Eh ! Nao t'aurais pu me le dire ! Je suis sûr que tu savais !

Tompa: Mais... elle... n'a même pas ouvert la cannette...

Gon: Nous nous sommes souvent nourris de plantes et de bourgeons dans la montagne, et Nao jouait souvent avec les animaux, donc elle a une bonne intuition ! Heureusement que j'ai bu en premier !

Je regarde Tompa dans les yeux ; vu comment il transpire, il y est pour quelque chose.

Soudain, une puissante sonnette retentit. Un homme en costard cravate arriva. Il avait des cheveux violets, voire mauves, et une petite moustache fine noire. Sa bouche est inexistante. Il avait l'attention de tout le monde.

???: Me voilà. Le temps de l'accueil est terminé. Sur ce l'examen Hunter peut commencer. Par ici je vous pris.

Il se mit à marcher devant, ses chaussures font des petits grincements ; les 405 candidats se mirent à le suivre. Tout en marchant, celui-ci parla.

???: Bien. Nous allons commencer par une petite vérification. C'est un examen extrêmement difficile. On peut parfois manquer de chance ou tout simplement de force. Par conséquent, se blesser ou tout simplement mourir. Il arrive aussi souvent, comme vous l'avez vu tout à l'heure, qu'on se blesse irrémédiablement dans un accrochage entre camarades.  Ce sont des choses qui arrivent. Maintenant, je vous pris de me suivre.

Tout le monde avança dans un silence mort.  Je veux retourner sur mon île, dans un arbre et arrêter ses conneries.

???: Le compte est bon. 404 participants au premier tour de l'examen.

Petit à petit, l'homme aux cheveux mauves se mit à courir comme une marionnette. Ainsi, pour le suivre, il nous fallut commencer à courir.

???: J'ai omis un détail : je me nomme Satotsu et je suis chargé du premier tour. Je dois, par conséquence, vous conduire sur les lieux de la seconde épreuve.

Un participant demanda.

Participant : la deuxième épreuve ? Vous voulez dire que le premier...

Satotsu: La première épreuve a déjà commencé. Si vous parvenez à me suivre jusqu'à l'endroit où se tiendra le deuxième tour, vous aurez passé le premier.

Lorsque je vois les gens se détendre ou rire de l'épreuve, un seul mot me vient en tête : imbécile.

Léolio: un test d'endurance ? Ça me plaît ! Où qu'il aille, je ne le lâcherai pas.

Courir sans savoir combien de temps, ce n'est pas que de l'endurance. Visiblement, Kurapika se fait la même réflexion que moi.

Au final, c'est comme une course avec un félin. On ne sait combien de temps ça peut durer.

1092 mots. Désolé pour les fautes.