Chapitre 26: Toucher c'est mourir

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Je me sent officiellement comme une petite fille à qui on doit tenir la main. Hisoka me faisait suivre partout. La brigade phantom, les rendez vous avec Kurapika, où encore lors de ses petites balades intimes il avait le culot de me "confier à Feitan". Eh bien je me fais le plaisir de ne pas dire un seul mots. Muette comme une carpe.

Actuellement, je suis assise sur une des marches en ruines tendis que les autres membres de la brigade parlent entre eux. Je sentais tous de même le regard de Chrollo sur moi, il m'épie depuis que je suis arrivée. Hisoka m'avait dit qu'il pouvait copier les Nen, n'en aillant pas, cela faisait de moi un être supérieur à lui. Il a beau être fort, si le Nen de la personne en fâce est faible mais plus puissant que celui qu'il à en réserve dans son livre, le battre devient chose facile. Feitan s'approche de moi.

Feitan: Et si nous battons un peu ?

Je ne le regarde même pas.

Feitan: Je te parle je te signale.

Sa voix est arrogante, et il me regarde de haut. Il me rappel légèrement mon amie du temple, elle avait la tendance de m'agacer.

Chrollo: Laisse la tranquille Feitan.

Feinta: Patron pourquoi devrions nous garder cette femme en liberté dans nos rangs sans qu'elle fâce partie de la brigade ?

Je tourne mon regard vers Chrollo, attendant la réponse.

Chrollo se lève et me fait un signe de le suivre. Après une petite hésitation, je me rend compte que je n'avais pas vraiment le choix. Je me lève et m'approche de lui, il m'indique de le suivre. Nous marchons, lui devant moi derrière, vers une grande bâtisse en ruine, une église.

Nous rentrons dedans, les banc son encore alignées et poussiéreux, au fond de la batisse, un grand vitrail est présent, avec en dessous une croix. Chrollo s'arrêta devant l'autel et regarda le vitrail.

Chrollo: Tu n'as pas de Nen, mais tu as quelque chose qui ressemble à du hatsu. Je devine que c'est la raison pour laquelle Hisoka garde un oeuil sur toi.

-J'imagine.

Il se tourne vers moi avec son sourire calme et enfonce ses yeux noirs dans les miens.

Chrollo: D'où tu sorts ?

-Crois moi, j'aimerai bien le savoir.

La légende de Mayoux n'a jamais quitté mon esprit. En vérité j'y crois dur comme fer, mais suis je vraiment originaire de cette autre monde ? Mais qu'importes, il n'a pas à savoir

Chrollo: finalement tu as une langue ?
-Je ne parle pas en présence des deux personnes.
Chrollo: Feitan et Hisoka.
-Exact.

Chrollo souri.
Chrollo: j'imagine que intégrer la brigade ne fait pas partie de tes plans.
-Encore exact.

Chrollo: aimes tu lire ?
-Pardon ?

Cette question me prend de court.

-comment ça ?
Chrollo: j'ai un livre, récupérer de la vente au enchères qui parle d'une civilisation inconnu.

Automatiquement je me glace. Le sourire de Chrollo s'étire. Reprends toi ma fille des civilisations inconnu ou éteinte il y en a beaucoup.

Chrollo: Donc tu en sais plus que ce que tu ne le prétend. Intéressant.

-Quoi qu'il en advienne tu n'as pas à le savoir.

Chrollo marcha en faisant les cents pas les mains dans le dos.

Chrollo: Une civilisation ancienne donc. 

Il s'arrête proche de moi et dit tous bas. 

Chrollo: Tu n'es pas de ce monde n'est ce pas ? 

Mon sang est givré, mais je garde la tête haute.

- Qu'est ce que tu sais ?

Ma voix froide le fait sourire, un de ses sourires calme qui donne la chaire de poule malgrès l'aire chaud et pesant. 

Chrollo: Pas grand chose tu risques d'être dessus, j'en ai déduit par ton manque de Nen et ses signes sur tes membres; j'avais rencontrée un homme, un prêtre qui pouvait me donner les connaissances que je voulais, il était très cultivé.

-Tes rencontres ne m'intéresse pas.

Chrollo sourit et touche mes bras pour me tirer vers lui et les regarder de plus près. 

Chrollo: Un dieu était enfermé en lui.

Je lève les yeux sur lui, mon regard enfin intéressé.  

Chrollo: Et il avait les même marque de toi, mais lui en avait qu'une. 

Il passe ses doigts autour de ma gorge, je ne prend pas la peine de me dégager.

Chrollo: à la gorge. 

Alors que je ne quitte pas ses yeux, une aura sombre et écrasante étouffe la pièce. 

Hisoka: Lorsque je confie mon jouet, et que je le demande intacte...

Un bras s'enroule autour de mon ventre et me tire brusquement en arrière.  Je me fait jeter par terre, derrière la grande carrure du numero 4; il semble agacé et je remarque que ma chaire c'est transformé en or là où il m'a touché. Visiblement mes cellules le considère comme une grande menace, et je me doute que ce n'est pas pour rien...Hisoka transperce de ses yeux dorés les pupilles sombres de son chef, l'un à un sourire carnassier, l'autre un sourire calme. 

Hisoka: C'est également sans autre odeur sur lui, sans nouvelles pensées et surtout sans nouveau touché de qui que ce sois. La toucher c'est mourir compris ? 

Chrollo garde son sourire calme et hoche la tête.

Chrollo: c'est bien la première fois que tu te montre sous ce jours vers moi.

Il marche vers la sortie, les mains dans les poches de sa grande veste noir. 

Chrollo: Souviens toi de ce que j'ai dis, Nao. 

Dés qu'il sort, Hisoka se tourna vers moi, son regard dorée comme le soleil, mais pourtant si froid. Je peux le comparer au reflés du soleil dans un glacier: si froid qu'il ne pourrait pas fondre face au soleil. 

Hisoka: Lèves toi et suis moi ou je te jure que je vais te briser les jambes. 



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