chapitre 18 le stand de bijoux

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Pdv externe :

Plusieurs semaines s'étaient écoulées depuis, et nos deux compères avait beaucoup réfléchi.

Katsuki qui était prêt à le confronter à peine 24 heures passées, avait perdu son courage et n'avait fait que potasser ses "excuses" durant ce temps. Il s'en voulait, beaucoup, ce n'était pas son genre mais pour une fois il regrettait son impulsivité. Plus il y repensait, plus il culpabisait. Les images de ce visage en sanglots alors que lui était envahi par la colère lui assenaient des coups dans le ventre qui lui donnaient envi de mourir. Il se rendait compte de sa débilité seulement maintenant ce qui l'empêchait de dormir. Lorsqu'il allait en cours, ses yeux étaient bordés de cernes et il était totalement dans la lune. Plus il se refaisait ces 6 derniers mois plus les pièces du puzzle s'assemblaient, comment son cerveau n'avait pas tilté ?
Il avait surtout réfléchi sur les raisons du pourquoi izuku ne lui avait pas dit, et il avait beau retourner la situation dans tous les sens il ne comprenait pas.

Du côté du vert il avait passé les pires semaines de sa vie. Même si son meilleur ami était à ses côtés il se sentait mal, tellement mal. les premiers jours il avait les yeux tellement enflés et rouge à force de pleurer, ensuite une énorme douleur abominable qui l'avait plaqué au lit.
Mais bon elle était passée et il avait repris un semblant de vie normale. Il avait repris les cours et son travail à temps partiel mais tout son entourage avait remarqué que le sourire d'izuku était faux au plus au point.
Denki était le plus inquiet, et il s'en voulait énormément. C'est lui qui l'avait embarqué dans toute cette histoire, si il lui avait dit d'être honnête dès le début rien de tout cela ne serait arrivé si ça se trouve son meilleur ami sérait en train de vivre une relation saine et heureuse avec le blond. Mais non il avait voulu compliqué les choses et faire des plans débiles ce qui avait amené à ce résultat. C'était aussi lui qui l'avait forcé à venir à la soirée où l'épisode shoto était arrivé et ça il s'en voudrait toute sa vie. Il s'était tellement détesté quand il avait appris ce qu'il s'était passé pendant que lui flirter avec son petit ami à ce jour.
D'ailleurs le bouclé n'était toujours pas au courant de sa relation avec le roux. L'électrique ne lui en avait toujours pas parlé ne trouvant jamais le moment adéquat surtout dans la situation du vert.
En résumé, la culpabilité le rongeait.
Mais il restait fort pour soutenir son meilleur ami qui remontait la pente à pas de fourmi.

Kacchan, "son kacchan", ne quittait jamais ses pensées. Il savait qu'il fallait l'oublier, il devait l'oublier, mais c'était plus fort que lui ! Il était amoureux, c'était la première fois que ses sentiments étaient aussi puissants. Et il ne savait pas gérer ça, c'était trop pour lui. Alors il trouvait un échappatoire dans le travail, si ce n'était pas ses études c'était son boulot. Ça lui permettait de se vider l'esprit même si il faisait encore des boulettes à cause de la fatigue.
Même son patron antisocial s'inquiétait pour lui, ce qui avait failli faire craquer la barrière de ses larmes. Mais il avait su se retenir et affichait son plus beau faux sourire pour me convaincre que tout aller pour le mieux.

Bref, aujourd'hui était un dimanche, le premier dimanche des vacances plus précisément pour izuku. Il avait l'impression que ses dernières vacances dataient d'il y a quatre ans tellement il se sentait épuisé. Pour se vider les esprits il avait décidé de se rendre dans un marcher temporaire installé en bas de chez lui.
Il faisait souvent ça quand il en avait l'occasion, ça lui rappeler sa jeunesse quand il faisait ça avec sa mère. Lorsqu'il voyait des personnes faire trois fois sa taille, des pastèques plus grosses que sa tête et un brouhaha assourdissant qu'il avait du mal à gérer. Tous ces souvenirs qui lui revenaient en tête le remplissaient de nostalgie et purent étendre ses lèvres dans un très léger sourire, un sourire sincère cette fois ci.

Il se munit de son casque et de son sac bandoulière en tissu avec marqué dessus : "j'ai trop d'amour à donner pour m'arrêter à un seul genre". Il avait trouvé ce sac lors d'une pride et il l'avait beaucoup fait rire, alors il avait décidé de le prendre. Depuis il ne le quittait plus. Il le remplit de beaucoup de choses qui ne lui serviraient sûrement à rien tel que : de la crème solaire, une bombe à poivre, des mouchoirs, des aiguilles et du fils de couture. Tout un tas de babioles inutiles mais essentielles à ses yeux.

~une rencontre masquée ~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant