Chapitre 13

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Je me réveille le lendemain matin, après une longue nuit à me saouler avec Flora qui m'a instruite. Je me suis tellement amusée. Je n'ai jamais autant ri de ma vie.

Je pense que j'ai besoin de faire plus de soirées entre filles maintenant, étant donné que j'ai raté ça les 200 dernières années.

Je me regarde dans le miroir et, bon sang, j'ai une sale tête. Boire ne me convient pas. Je me lave le visage et enfile une paire de shorts courts et un haut moulant.

Le haut fait remonter mes seins juste assez pour attirer l'attention. Il est superbe. Jolie coupe en V avec des demi-manches qui laissent les épaules nues.

Je peux le faire. Deuxième jour d'essai de ce truc de séduction. Peut-être que cette tenue marchera mieux, étant donné que ça pourrait aussi bien être un maillot de bain avec tout ce que ça laisse apparaître.

J'ai de nouveau un sentiment de confiance. C'est à mon tour de jouer à celle qui est difficile à
avoir.

Juste au moment où je me prépare à descendre pour le petit-déjeuner, je sens Levi qui se dirige vers le hall.

Je peux le faire. Je peux le faire. Je peux le faire.

Il arrive à l'angle et ouvre la porte de la chambre, s'arrêtant à l'entrée avec un sourire narquois sur le visage. Il pense qu'il a gagné. Il a tout faux.

Je suis peut-être mesquine, mais c'est trop drôle.

J'arrange mes cheveux en chignon désordonné du mieux que je peux. Certaines mèches tombent encore, incapables d'entrer dans l'élastique. Je m'assure que mon cou, qui n'a pas encore été marqué, est bien visible.

Je sais que le fait de ne pas avoir sa marque là, alors que je me promène avec d'autres hommes, habillée comme ça, doit énerver son loup au plus haut point.

Je continue à ignorer sa présence autant que possible. En gardant la tête aussi haute que possible, comme si je ne me souciais pas de sa présence.

«Bonjour, ma déesse. As-tu bien dormi?» dit Levi, sur un ton un peu plus hostile que ce qu'il prévoyait.

J'ignore son commentaire et commence à marcher vers la porte, en le dépassant. Son bras s'accroche au cadre de la porte, m'empêchant de le dépasser. Je l'entends grogner.

«Où vas-tu avec ce soutien-gorge?» grogne-t-il.

«C'est un crop top si tu veux tout savoir et je vais où bon me semble, Roi Alpha.»

Ça a marché. Ses yeux sont devenus complètement noirs.

Je passe sous son bras et me dirige vers les escaliers aussi vite que possible sans qu'il ne voie à travers mon masque.

Mon Dieu qu'il sent si bon! Mais s'il veut m'ignorer et ne pas rentrer à la maison, je vais l'ignorer moi aussi. Mon Dieu, il est parfait pour moi. Nous sommes tous les deux si mesquins.

                  Leviathan

Mon loup bout de l'intérieur, tout comme moi. Pour qui elle se prend à me parler comme ça?
Est-ce que je l'ai vraiment énervée à ce point avec mon petit jeu?

Tu sais quoi? Je m'en fous si c'est le cas. Elle n'a pas à se pavaner habillée comme ça autour de ma meute. Ce corps, je suis le seul à pouvoir le voir.

Je sens le feu s'intensifier en moi. Je frappe le mur, le faisant s'effondrer sous mon poing.

Zade, je suppose, a vu que je perdais mon calme et s'est approché de moi.

«Il y a de l'eau dans le gaz, frérot?» demande-t-il.

Je soupire en signe de défaite et laisse ma colère s'évacuer.

Le roi alpha Où les histoires vivent. Découvrez maintenant