Chapitre 16

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~Novula, Novembre~ 

Aujourd'hui se passe le plus grand gala de l'histoire de la ville de Naples. Tous les plus grands hommes d'affaires et femmes d'affaires y seront présent, et moi Novula Ferrari, une simple femme de 22 ans qui cherchait du boulot, je vais m'y rendre, après tous ce n'est pas comme si j'avais eu le choix. Le gala se passe ce soir et je ne sais toujours pas ce dont je vais mettre.

Depuis ce qui c'est passer l'autre jour, l'ambiance entre Aurelio et moi est gênante, aucun n'ose se regarder dans les yeux et il ne m'embête plus comme avant, je déteste l'admettre mais cela me manque. Je suis a la recherche de vêtement a me mettre quand je reçois un message de ma mère.

Maman : toujours ok pour ce soir ? 

Mince ! A cause de tous ça j'avais complètement oublié que j'étais sensé manger chez mes parents ce soir. Je me mords la lèvre anxieuse, qu'est ce que je peux lui dire pour ne pas la vexée.

-Raaah ! Dis-je en grommelant.

Moi : je suis désolé... j'ai un imprévu ce soir, on peux reporter ?

Ma mère ne réponds pas toute suite mais me lâche un Vu. Je repose mon téléphone et soupire. Je décide de sortir de ma chambre pour aller dehors, j'enfile rapidement un jogging et je quitte la pièce. Aucune trace de quelqu'un dans l'appartement, complètement désert, je prend une bouteille d'eau au passage puis m'en vais de l'appartement. Le vent me fouette le visage et fais envoler mes cheveux bruns avec mes mèches décolorés. Je saisis une mèche et me demande si je devrais faire une teinture. Je reçois un appel de Lorenzo et répond presque aussitôt :

- Salut, qu'est ce qu'il se passe ? je demande.

- Hey, je me demandais est ce que tu pourrais me rejoindre à cette adresse c'est méga important ! Me dit-il rapidement.

-Pourquoi faire ?

-Tu verras !

Et il raccroche. je fixe l'écran quelque secondes avant de recevoir un message de ce dernier m'indiquant une adresse. Je me fais un chignon et commence marcher jusqu'à ma destination. L'adresse m'emmène dans un magasin de costumes et d'accessoires.

- Ne me dite pas que... 

La porte de la boutique s'ouvre et Lorenzo saute dans mes bras.

- Tu peux pas savoir comment je suis comment que tu sois venu ! C'est une catastrophe ! S'exclame t-il.

- De quoi tu... je commence à dire mais je n'ai pas le temps de finir ma phrase que je la coupe nette. Quelques pas derrière Lorenzo se tient Aurelio regardant son ami d'un regard noir.

- Tu vas nous aider a nous habiller pour ce soir ! Clame Lorenzo.

- Je ne fais pas des cours de mode ! je m'écrie.

Il me tire par le bras, me forçant à entrer. Des centaines d'hommes sont dans le magasins soit pour visiter , passer à la caisse ou aller en cabine mais certainement pas beaucoup de femme. La boutique est dans des tons moderne et simple, les murs sont plutôt d'un ton marron et l'ambiance me fait penser a l'époque des cowboys.

- Bon, je suis sensé vêtir qui ? je dis totalement absente de la réalité.

- J'en sais rien, tu sais quoi j'ai une idée ! Le hasard va décider ! Répond Lorenzo.

Aurelio ,lui, n'en a rien a battre vu qu'il est un peu plus loin et regarde les modèles. Je soupire et attrape ma bouteille d'eau dans mon sac. Je l'ouvre et commence a boire avant que Lorenzo sorte son téléphone de sa poche et ouvre un générateur de nombre. Il pianote quelques secondes sur son clavier et annonce d'un ton colonelle :

- L'heureux élue sera...

Je n'ai pas le temps de faire une petite prière que Lorenzo dit le prénom de celui que je déteste le plus au monde. Je recrache mon eau et commence à m'étouffer. J'entends l'heureux élue grommeler et s'avancer vers moi :

- Ta intérêt a avoir de bon gout. Dit-il.

Non mais je rêve ! le hasard bien sur ! Lorenzo me fait un clin d'œil et me laisse avec l'autre cinglé. J'avale difficilement ma salive avant de suivre Aurelio vers un coin a part. C'est au moment ou je passe devant un miroir que je me souviens de mon look du jour, un chignon mal fait, un jogging baggy que j'ai retrouvé au fond de mon armoire, un top blanc accompagné d'une chemise mal repassé. 

Je grimace et avance quand même

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Je grimace et avance quand même. Des riches me dévisagent et je me cache à travers mes mèches blondes. Je suis Aurelio, gênée comme une gamine. Il s'assoit devant les modèles de mannequins et me regarde. Je suppose que sa veut dire " grouille toi et choisis un truc", je lève les yeux au ciel et trifouille les costard qui sont a ma portée.  La peau d'Aurelio est plutôt beige et il a quelques grains de beauté visible sur son nez et ses joues, je devrai me débrouiller avec cette description basique. 

- T'aime quoi comme couleur ? Je lui demande.

Il me regarde surpris et me répond " les couleurs basiques".  Je prend des costumes noir, blanc et beige. Je les étale sur le fauteuil à ma droite puis mes yeux dérivent d'Aurelio aux costumes. Le beige est éliminé, le blanc aussi, il ne reste que le noir qui me plait beaucoup. Il va parfaitement dans le style d'Aurelio. 

- Voila ! Je m'exclame en brandissant le costume vers Aurelio

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- Voila ! Je m'exclame en brandissant le costume vers Aurelio.

Il le regarde quelques minutes avant de le prendre et de se diriger vers la cabine d'essayage. Je m'assoit sur le fauteuil, épuisé. Il réapparait portant le fameux costume et.. mon dieux... Le costume lui va parfaitement bien. Il me regarde avant de me dire :

- Alors ? 

Je chasse le feux sur mes joues et lui répond : 

-Je devrais devenir styliste un jour. Je lui répond en souriant.

Jamais je ne lui dirai que ce costume lui va à ravir et... putain qu'il est beau. Je regarde l'heure et décide d'abandonner mon poste, je n'ai toujours pas trouvé quelque chose a mettre ni quelle maquillage je devrai faire. Je m'apprête a sortir quand mon prénom résonne derrière moi. Je me retourne et regarde Aurelio qui m'observe : 

- Merci. Me dit-il.

Ce petit mot enflamme mon cœur et je sort de la boutique.





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