Chapitre 10

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PDV Lorenzo

Je me réveilla avec un mal de crane. J'avait aussi bu trop de champagne et puis Aurelio m'avait abandonné pour aller sauver sa "dulciné". Je me leva et regarda l'heure sur mon téléphone. 11h38. Je posa mon téléphone et chercha ma valise des yeux. Et c'est là que je tomba sur cette scène. Novula avait posait sa main sur le T-shirt d 'Aurelio et il c'était tous les deux endormies. Je brandis mon téléphone et prit une photos. C'était un peu malsain mais bon. Sauf que j'avais malheureusement oublier de retirer le flash. Novula remua et grimaça. Elle cligna des yeux et me regarda avec mon téléphone braquait sur eux. Elle remarqua sa main et la retira rapidement. Elle me regarda furieuse et me balança son oreiller. Je l'esquiva et lui envoya le mien en retour mais il atterrit sur la tête d'Aurelio qui grogna avant d'ouvrir les yeux.

-Putain, tu c'est vraiment pas viser. Chuchota Novula en rigolant.

Aurelio lâcha un soupir et dit :

-Vous êtes des gamins sérieusement.

PDV Novula

Ma côte me faisait vraiment mal. Je pris un anti-douleur sur la table de chevets et le goba (sans eau bien sur). Je repensa a ce moment ou j'avais poser MA main sur le T-shirt d'Aurelio. Sauf que j'étais endormi. Je rougi sans mon rendre conte. C'était super gênant ! Je me leva et profita du temps qui m'était offert vu que les garçons étaient dans la salle de bain. Je me déshabilla et mis une longue jupe rose avec un top blanc accompagné d'un gilet pour qu'on ne voit pas ma côte abimé ( elle avait viré au bleu azur).

Tu voulais dormir sur le sol aussi

Tais-toi

J'ouvrit les volets et pris ma valise sous le lit. J'attrapa mon téléphone et le déverrouilla. J'échappa un hoquet de surprise. Tous les mails et les messages que j'avait accumuler mon dieu! Cela faisait 4 jours que je n'avais pas rallumer mon téléphone. Je fis défiler les sms. Plusieurs messages de mon travail, de mes parents, de mes amis. Je soupira et me résigna a ne pas lire, je n'avais pas le temps. Je m'apprêtais à poser mon téléphone quand il vibra dans ma main. Un message était apparu dans la barre de notification.

" Tu t'es enfuis mais je te retrouverai"

Qui était-ce ? Un stalker surement. Je mis mon téléphone sous silencieux et le plongea dans mon sac à dos. Aurelio sortit en même temps de la salle de bain. Il portait un cargo avec un t-shirt noir simple.

-Combien de temps nous reste t-il avant de partir ? Demandais-je.

-  2 heures tout juste.

Je pris mon sac et enfila mes converses.

-Ou vas tu ? Demanda t-il.

- Je vais me promener.

- Va avec mon garde du corp.

Je pouffa de rire. Il pensait que j'allais me trimballer deux heures avec son garde du corps !

- Tu n'es pas sérieux. Dis-je sèchement

- Totalement. Me répondit en esquivant mon regard

Je partis sans laisser le temps au garde du corp de me suivre. Je n'allait pas trottiner avec un colosse de deux mètre derrière moi, c'était ridicule. Je demanda mon chemin plusieurs fois. J'entra dans un Starbucks et commanda un latte simple. Je sortit mon téléphone de mon sac et regarda Instagram tout en sirotant ma boisson. Mes papilles gustatives était aux anges. Je rangea mon téléphone et sortit du petit café. Je marchait en regardant les immeubles quand je me sortit observé. Je me retourna sec et ne vis personne. Etrange. Je continua a marcher tout en restant sur mes gardes. Je n'avais aucune arme sur moi. Quelle idée de sortir sans rien aussi ! J'accéléra le pas. Si j'étais vraiment suivis, c'était pas bons signe.  Je pénétra dans un ruelle vide et me mis dans l'ombre. J'attendis 5 minutes mais personne n'était entrer alors je me redirigea vers la sortie et pensa que j'étais une grosse paranoïaque. Après ça, tous se passa énormément vite. Je fut projetais vers un mur. Avec le choc je tomba lourdement au sol. Je fus attrapait par la gorge et collait au mur.

- C'est toi la pétasse qui as tué mon coéquipier ! Grogna mon agresseur.

Il était bruns avec des tatouages partout sur le corps.

- Je...je ne vois pas de quoi vous parlez. Toussotais-je

Si je lui révélait, j'étais officiellement morte.

- Tu l'as emmené au toilette grosse conne je t'ai vu ! S'énerva le bruns.

J'essaya de me dégager mais sa poigne était trop forte. Son regard dévia sur ma poitrine et un sourire pervers dévora son visage. Je grogna, c'était ceci que je n'aimais pas chez moi, ma poitrine était trop.. généreuse. Il s'avança et se colla à celle-ci.

TW agression *****

- Je te jure si tu fais ça.. Dis-je en me débattant.

- Sinon quoi ? Répondit le bruns.

Je me raidis d'un coup. Sa putain de main était sous mon T-shirt.

- Espèce de détraqué ! Hurlais-je.

Il me donna un coup dans l'estomac , je faillis vomir mon latte. Ma côte me faisait extrêmes mal. Je sentais les larmes montaient. C'était ça la vie d'une femme, se faire violer tous le temps ? Je ne pouvais rien faire, il enfonçait ses ongles dans ma chair m'obligeant a ne pas bouger.

Alors tu te laisse faire comme ça, tu es faible.

Ta gueule.

Le bruns plongea sa main dans ma jupe et je frissonna. J'allais hurler quand une détonation retentit. Il s'écroula au sol, mort. Je tremblais de tous mon corp. Je n'arrivais pas a y croire. J'étais partit de Russie pour échapper à ça et c'est s'était reproduit. Encore. Toujours. Tous ce que j'avais fuis était revenu, me traquant comme un chasseur cherchant sa proie. J'étais la proie. Je m'obligea a respirer plusieurs fois. Je tourna la tête et vit Aurelio.

Je rigola nerveusement. Encore lui, lui qui venait me sauver. J'essuya une larme d'un revers de main. Je ne pleurait par pour la mort d'un violeur, certainement pas. Il le méritait. Je me releva et attrapa mon sac. J'avais totalement oublié ma côte qui fit un bruit épouvantable quand je me baissa.

J'hurla et m'effondra au sol. Aurelio se précipita vers moi et m'aida à me relever.

- Tu comprends pourquoi je voulais que tu ais un garde du corps. Dit-il sèchement.

C'était la goutte de trop. Je retira mon bras et le regarda avec fureur. Je pouvais me débrouiller toute seule. J'en avais marre d'avoir l'aide tous le monde, merde. Je sortit de la ruelle et me dirigea vers l'hôtel. J'essuya mes larmes et continua de marcher seule. Ma vie était devenue un putain de cauchemars.

dark obsessionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant