dark obsession

Chapitre 15

~Aurelio~
J'avais failli craquer, bordel de merde. C'est iris scintillantes m'en faisait saliver. Je m'appuya sur le dossier d'une chaise de la cuisine avant de m'asseoir dessus.
- Fais chier...  Soupirais-je
Elle penserai que je suis un accro au sexe et un connard excentrique ( même si ce n'était pas faux). J'étais dans une belle merde.
~ Novula~
Quelle connard ! Me laisser comme ça et ne pas revenir. J'insultais tout son arbre généalogique quand un texto de Laïa s'afficha sur mon téléphone.
Laïa : on fait le mur ?
Je regarda plusieurs fois le message avant de répondre.
À Laïa : Vas y si sa peux me changer les idées.
Je laissa tomber mon téléphone sur le lit et ouvris ma penderie. J'avais deux choix : la tenue chic ou sexy. La tenue chic m'attirait beaucoup :

Mais la sexy aussi.

J'envoya un message a Laïa lui disant :
À Laïa : Sexy ou chic ?
Laïa : sexy.
J'enfila la robe et me regarda dans le miroir. Je ne savais pas trop si c'était une bonne idée mais j'avais envie de me changer les idées.
Je pris mon sac a main ou je glissa mon téléphone, les clés et un petit poignard. Un énième problème se posa dans ma tête, comment j'allais sortir de l'appartement ? J'ouvris la fenêtre et regarda en bas. C'était beaucoup trop haut pour sauter. Je ferma cette dernière avec agacement. Je pris mes talons a la main et entrouvrit la porte de ma chambre. Je ne voyais pas Aurelio alors je marcha jusqu'à la sortie sans faire de bruit. Où était- il passer ?  Je regarda derrière moi et ouvrit la porte d'entrée avant de sortir de l'appartement.
Quand j'arrive a la boîte de nuit je chercha Laïa du regard. Je la vu en train de marcher vers moi, toute joyeuse. Elle était splendide.
Elle portait une tenue scintillante avec des talons argenté. J'en étais bouche-bée.

- Salut ! Tu es magnifique ! Me dit elle en souriant.
- Toi aussi ! Dis-je.
Nous entrames dans la discothèque. L'air était brûlante et transpirante. Je regarda la foule autour de moi avant d'être entraîner par Laïa.
Nous nous asseyons dans une table a l'écart de la piste de danse avant commander quelque chose de corsé mais je le bus.Je ne savais même pas pourquoi je m'étais embarquer la dedans, c'était loufoque de ma part. Les regards absents des personnes ivres captivaient mon regard.
- Tu ne veux pas danser ? Me demanda Laïa.
- Si tu veux, ça ne me dérange pas. Répondis-je.
Je me leva, defroissa un peu ma robe et suivis mon amie. Nous nous arrêtâmes près du DJ et commença à nous trémousser. L'air était humide et absorbant. Cela faisait plus de 30 minutes que je dansais sans m'arrêter. La fatigue commençait à pointer le bout de son nez alors je m'arreta et me mis à l'écart pour reprendre mon souffle. La tête me tournait. Je n'avais pris qu'un verre seulement. Je n'eus pas le temps de me poser plus de questions lorsque mon corp se précipita vers les toilettes pour vomir. Je m'agenouilla au bord de la cuvette. Ma bouche était en feu et j'avais les oreilles bourdonnantes. Je sortis mon téléphone pour envoyer un message à Laïa lui disant que je rentrer car je me sentais pas bien. Je me releva a la hâte et quitta les toilettes. Je m'en alla de la boîte de nuit et marcha dans la rue. L'air était plus frais et pur. C'est comme si je revivais. Quand je rentra a l'appartement, mes jambes ne me tenaient plus alors je m'ecroula sourdement au sol. Je laissa tomber ma tête dessus et ferma les yeux. J'avais l'impression de flotter. Il n'y avait pas de doute, quelqu'un avait mis quelque chose dans mon verre. Je sentais que j'avais de la fièvre ce qui me fit frissonner. Je voulais appeler a l'aide mais j'en étais incapable. Les nausées me brûlaient la gorge.  C'était comme si j'étais paralysé. Quelque minutes passèrent avant que je puisse doucement bouger la jambe. Les larmes me picotaient la rétine. Ce que je fis était insensé et stupide mais j'hurla. J'hurla de toute mes forces espérant que quelqu'un m'entende, me sauve. Des bruits de pas se rapprocherent avant qu'une ombre s'arrête en face de moi.
- Novula ?
Je releva difficilement la tête pour appercevoir Aurelio me toiser. C'était gênant, beaucoup trop même. J'avais honte de me montrer comme ça. Il me porta avant de me poser sur le canapé.
- Qui t'a fait ça ? Dit - il sèchement.
- Personne.. Dit- je dans un soupirement.
Il me regarda de la tête au pied avant de m'apporter un verre d'eau.  J'eu un stupide réflexe et regarda le contenue du verre ce qu'il remarqua.
- Tu es aller ou Novula. Dit-il me transperçant du regard.
J'étais trop perdu pour lui répondre. C'était comme si mon cerveau était en OFF mais en même temps en ON. J'étais dans un sale état et ivre. Je planta mon regard dans le sien. Nos deux souffles s'entrechoquaient pour ne faire qu'un. J'allais faire une bêtise et je le sentais. Nous nous regardions toujours et je sentais mes joues s'empourprer. Je remarqua qu'il n'était qu'en débardeur ( marcel) me montrant ses bras musclés. Je pris mon courage a deux mains et l'embrassa. Sur le coup, il parut surpris mais il repris vite le dessus. C'était du n'importe quoi. Je ne savais pas pourquoi j'avais fais ça mais c'est comme si j'en avais besoin. Il me caressait la joue de son pouce avant de me demander l'accès a ma bouche. J'accepta et nos langues se déchaînerent entre elles. C'était un chaos se répondant comme une traînée de poudre. Sa main commença a tirer la fermeture de ma robe avant que je m'y oppose en me dégageant de son étreinte.
- Non.. attend. Dis-je perdue.
Il me regarda ne comprenant pas. Je ne savais pas pourquoi j'avais fait ça et je ne voulais pas franchir l'autre étape avec lui, pas maintenant en tous cas. Je me releva a la hâte et m'enferma dans ma chambre. Mon souffle était saccadé et mes joues en feu. Le pire dans tous ça c'est que je commencais a regretter d'être partie.