Chapitre 10

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Deux jours glissent dans la monotonie habituelle de la captivité. Cependant, au troisième jour, une rupture inattendue se manifeste. Les bruits distincts de la télévision, les dialogues des films et le flux des séries créent une ambiance inhabituelle. Même le repas, d'ordinaire apporté avec une lenteur calculée, semble arriver plus rapidement. En moins de sept (7) jours.

Et la même journée ,
Lorsque l'homme masqué arrive pour le diner , sans réfléchir, j'ose poser la question qui hante mes pensées : "Pourquoi maintenant, il y a la télévision et la musique?"

Il reste silencieux un instant, créant une tension palpable. Puis, d'un ton calme et maîtrisé, il répond : "Parce que je le veux." La réponse, simple et autoritaire, laisse entrevoir une facette de contrôle absolu.

Intriguée par cette soudaine clémence, je lui lance, sans trop penser aux conséquences : "Et si moi je ne le veux pas?" Son regard fixe le mien, évaluant ma réaction. "Pourquoi ne le voudrais-tu pas?" demande-t-il, semant le doute.

Puis, d'une voix à peine audible, il ajoute insidieusement : "Serait-ce que tu serais jalouse du bon traitement de la nouvelle?" La question suspend l'air, créant une tension électrique dans la pièce.

Je recule d'un pas, prise de court par l'insinuation. Soudain, son expression change. D'une poigne violente, il me retient. "Je n'ai pas fini de te nettoyer," lâche-t-il d'un ton menaçant. Face à lui, nue et vulnérable, je me retrouve sans voix, figée dans une confrontation imprévisible.

Amour et Captivité PartagésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant