Chapitre 29

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Je rentre chez moi, les papillons dans le ventre, comme si je venais de vivre un rendez-vous passionnant. C'est à la fois exaltant et déroutant. Je me sens coupable de succomber à cette attraction, mais en même temps, je sais au fond de moi que ce besoin de le voir est plus puissant que tout.

Une fois chez moi, je m'allonge sur mon lit, le cœur toujours empli de cette excitation troublante. Je repense à chaque détail de notre rencontre, comme si je voulais graver ces instants dans ma mémoire pour toujours. Son souffle, son sourire, ses gestes... Tout cela résonne en moi d'une manière indescriptible.

Au fond, je sais que je devrais résister à cette tentation, me concentrer sur ma thérapie, sur les moyens de guérir. Mais en cet instant, je ne peux m'empêcher de penser que le simple fait de le voir, de lui parler, est plus bénéfique que mille séances de thérapie. C'est comme si sa présence avait le pouvoir de dissiper mes doutes, de calmer mes tourments intérieurs. C'est une sensation étrange, mais indéniablement réelle.

Alors que je me plonge dans mes pensées les plus profondes, la sonnerie stridente de mon téléphone vient briser le silence, me rappelant brutalement mon rendez-vous avec ma psychologue. C'est ironique !
C'est comme si le destin lui-même se jouait de moi, m'arrachant à mes introspections les plus intimes pour me ramener à la réalité de ma vie chaotique et pleine d'ironies. Je soupire, une pointe de frustration mêlée à une certaine résignation, car même dans les moments où je me perds dans mes pensées, le monde extérieur trouve toujours un moyen de me rattraper.

Amour et Captivité PartagésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant