Chapitre 9

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Izzy se remémore de cette tentative d'évasion. ...

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C'était un soir pluvieux, alors que l'homme masqué était apparemment parti faire des courses. Se tordant les chevilles pour libérer ses pieds, armée d'une lame rouillée qu'elle avait récupérée, Izzy tenta de s'échapper, encouragée par la fréquence inconnue des absences de l'homme.

À peine dans ce qui ressemblait à un salon, l'homme surgit, couteau à la main. Il ne fit pas preuve de violence immédiate. Fermant la porte à clé, il marcha doucement comme à son habitude, déposa son sac, puis administra à Izzy une gifle monumentale qui lui fit oublier une partie de son nom. Ensuite, il répéta inlassablement : "Tu vois, tu t'es blessée."

Il la souleva, la plaça dans un fauteuil, attachant ses bras. L'homme lui donna des médicaments, des anti-douleurs et une abondance de nourriture. Dehors, la pluie battait son plein, créant une atmosphère étrange mais presque romantique.

Il lui dit alors, ce jour-là : "Je ne suis pas méchant. Disons que je te garde pour moi."

Au matin, Izzy se retrouva comme d'habitude dans sa "chambre", nettoyée, lavée, les pieds bandés. Les souvenirs de cet étrange épisode émergent lentement. Elle réalise qu'elle a déjà parlé à l'homme au masque, ou du moins, qu'il lui a déjà parlé plus d'une fois.
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Amour et Captivité PartagésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant