Chapitre 4

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PDV de Djamila

Notre vol a atterri il y a un moment, et j'ai déjà passé le contrôle de douane. Ils ont également demandé les documents du chien, que je leur ai montrés.

Je suis maintenant en attente de mes valises, tenant mon chien dans les bras. Pendant le voyage, il a dû rester dans une petite cage, mais il a été sage tout le long du vol. Je regardais partout autour de moi ; cela fait tellement longtemps que je ne suis pas venue dans ce pays que je croyais être mien quand j'étais petite. Je n'aurais jamais imaginé que je quitterais la France lorsque j'étais enfant.

J'avais hâte de sortir des portes de l'aéroport et de voir mon père. Normalement, il vient me chercher. Je me suis connectée sur WhatsApp et ai vu qu'il m'avait envoyé un message me disant qu'il m'attendait.

Après un moment d'attente, j'ai enfin récupéré mes valises. Alors que je me dirigeais vers la sortie, j'ai entendu mon prénom. Je me suis immédiatement retournée et j'ai vu mon petit papa d'amour. À cet instant, mon cœur s'est gonflé de joie ; j'avais à la fois envie de pleurer et de crier de bonheur. Mon père est tellement important pour moi. Je dis souvent que je n'aime personne et que personne ne m'aime, mais je sais au fond de moi à quel point ma relation avec lui est spéciale.

Sans rien chercher à comprendre, j'ai couru vers lui, et il m'a immédiatement soulevée. J'avais l'impression d'être une petite fille dans les bras de son papa. La joie que je voyais sur son visage était indescriptible ; il semblait tellement heureux de me retrouver.

Lui : Tu m'as tellement manqué.

Moi : Toi aussi, tu m'as trop manqué, papa.

Il m'a déposée et m'a couvert de baisers sur le visage. Mon père est quelqu'un de très affectueux. Les gens n'arrêtaient pas de nous regarder en souriant. Il a ensuite caressé mon chien.

Lui : Ah, tu as emmené ton chien !

Moi : Bien sûr, je ne pouvais pas le laisser là-bas.

Il l'a caressé. Je tiens mon amour des chiens de mon père. Il aime beaucoup les chiens, et je me souviens que cela agaçait beaucoup ma mère.

Lui : Tu as fait un bon voyage ?

Moi : Oui, ça va. Je me suis endormie pendant le vol entre le Maroc et la France.

Ce n'était pas un vol direct ; nous avions fait une escale au Maroc et y sommes restés environ 4 heures. Donc j'étais un peu fatiguée, mais rien d'alarmant.

Lui : Ah, tu auras le temps de bien te reposer. Allons-y.
Dit-il en poussant le chariot avec mes valises.

Nous sommes descendus dans le parking, et j'ai voulu l'aider à mettre mes affaires dans la voiture, mais il n'a pas voulu. En plus d'être un papa cool, il est aussi très galant.

Moi : Papa, tu es trop galant.
Dis-je en riant.

Lui : Pour ma fille d'amour, je ferai tout.

C'est tellement bon d'être avec lui. Je crois que j'avais besoin de me sentir aimée, et je sens que pendant ces deux mois avec lui, je serai bien servie.

Quand il a fini de mettre mes valises, il est monté dans la voiture et a démarré. Il a conduit jusqu'à sa maison. Oui, mon père a une maison ici en France ; après tout, il est expert-comptable, et ça se paie très bien, donc il peut se le permettre.

Quand nous sommes arrivés, il a tout sorti et nous sommes entrés dans la maison. Il habite en Île-de-France (la banlieue parisienne). Sa maison se trouve dans un petit quartier tranquille, comme dans le film Desperate Housewives.

Djamila: une femme meurtrieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant