Chapitre 7

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PDV de Tidjani

Yacouba: tu ne penses pas que ta réaction a été un peu extrême?

Moi : Elle est impolie, insolente, hautaine et irrespectueuse, cette femme. Tu me connais, et tu sais très bien que je suis quelqu'un de pacifique et que je suis contre le fait d'humilier les gens, encore moins quand il s'agit des femmes. J'ai énormément de respect envers elles, mais celle-là, elle exagère. Elle essaie de profiter de son statut de femme pour manquer de respect aux gens. Je ne vais pas accepter qu'on me manque de respect ici, je suis gentil mais pas con. Elle parle aux gens comme si elle était au-dessus d'eux. Je déteste les gens comme ça.

Yacouba : J'admets qu'elle exagère parfois, mais tu n'aurais pas dû exiger qu'elle parte ou même lui interdire l'accès à la salle. C'était un peu extrême.

Moi : Elle m'a vraiment énervé. Bon, je rentre chez moi.

Yacouba : Ok, on se capte après.

Moi : Wai.

Donc, on s'est checkés et je suis rentré chez moi. J'étais venu à la salle pour décompresser, et là je me retrouve encore plus énervé. Cette femme est une vraie peste. Hier soir, elle a fait tout son cinéma avec Astou, mais je n'ai pas parlé. Et aujourd'hui, il a encore fallu que je la voie. C'est encore elle que j'avais croisée au restaurant à Paris, et elle a été désagréable là-bas aussi.

Hier, elle a très mal parlé à Astou, et ça m'a énervé, mais ce sont des histoires de femmes, donc je n'ai pas voulu m'en mêler. Je sais qu'Astou peut aussi se montrer pénible, mais cette Djamila est pire. Elle se croit supérieure aux gens, et c'est tout ce que je déteste au monde. J'ai l'impression qu'elle aime faire son petit cinéma et, avec ça, elle se trouve intéressante.

J'ai pris une douche et je me suis posé devant la télé pour regarder le replay d'un match quand j'ai reçu l'appel d'Abdoul.

Moi : Allô ?

Lui : Allô mec, tu es chez toi ?

Moi : Oui, j'étais sorti, mais je viens de rentrer.

Lui : Je suis avec Thierno, on vient chez toi là.

Moi : Ok, pas de soucis.

Donc, après un moment, ils sont venus et se sont posés avec moi.

Moi : Vous ne devinerez jamais avec qui je me suis disputé aujourd'hui.

Abdoul : Qui ?

Moi : La pote insolente de Maïna.

Thierno : Djamila ?

Moi : Oui, elle.

Abdoul : Comment ça, tu t'es disputé avec elle ? Tu l'as vue où ?

Moi : Apparemment, elle va dans l'une de mes salles de sport. J'y étais aujourd'hui, et je l'ai vue. Elle pratique de la boxe.

Thierno : Ah ouais ? De la boxe ? Wow, cette femme est incroyable. Elle est bien ?

Moi : Ce n'est pas ça le sujet, je me suis disputé avec elle.

Abdoul : Pourquoi ?

Moi : Après sa séance de boxe, elle était en train de discuter avec Yacouba, le gérant. Je devais lui dire quelque chose, donc je me suis rapproché et je les ai salués, mais comme c'est la reine des insolentes, elle n'a pas répondu à ma salutation. Vous me connaissez, je déteste le manque de respect, donc ça m'a directement énervé, et je lui ai lancé une pique. Elle a immédiatement riposté et a commencé à s'exciter toute seule. C'est là que Yacouba m'a parlé du fait qu'elle avait plusieurs fois créé des histoires à la salle, donc je lui ai interdit l'accès et j'ai demandé à ce qu'il la mette dehors sur le champ.

Djamila: une femme meurtrieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant