|| PASSION OU POUVOIR || [T1]

36. 𝐵𝑦𝑎𝑘𝑢𝑔𝑎𝑛

36. Byakugan

Mira

Des coups retentissent à la porte et me font sortir de mon sommeil, je regarde le lit de Saël pensant que c'est lui qui toque, mais non il est là et réveillé tout comme moi.

— C'est qui ?

Je lui fais signe de se taire et prends mon arme, je regarde par la fenêtre à la recherche de voiture, mais il n'y a rien. Les coups retentissent encore.

— Qui est-ce ?!

Personne ne me répond, les coups se font plus bruyants.

— Il y'a des Kurt dans le bâtiment ? me demande Saël en chuchotant.

— Non, personne ne sait qu'on est ici, prépare-toi à ouvrir la porte.

Il quitte son lit et se place contre le mur près de la porte, je me mets devant arme en main et lui fais signe d'ouvrir. Il n'y a personne devant la porte, j'avance en état d'alerte et prends la gauche, mais ce côté du couloir est vide.

La personne est derrière moi.

— Holà Milli.

Je baisse mon arme et me retourne en posant une main sur le cœur.

— Mais t'es complètement cinglée Xiomara !

— Ay Dios mios tout de suite les grands mots.

Elle pousse Saël poser contre l'embrasure de la porte et entre.

— Moi qui pensais que ça allait puer le sexe ici.

Je vérifie qu'il n'y a personne dans le couloir et rentre dans la chambre.

— Comment tu nous as trouvé Yoyo ?

— C'est elle La Lune ! dit Saël.

Yoyo et moi nous regardons avant d'exploser de rire.

— Plus sérieusement comment Yoyo ?

— J'ai pirater ton téléphone.

— C'est impossible.

— Oui c'est vrai, j'ai ta localisation snap rappelle-toi.

Ah oui, c'est vrai.

— Mais pourquoi tu es venue ?

Elle regarde Saël de haut en bas.

— Je ne lui fais pas confiance pour te protéger.

— C'est pas son rôle.

— Eh ! commence Saël. C'est quoi mon rôle alors ?

— T'es là pour me surveiller, tu es les yeux de Sekani qui pense que je tu seras ma boussole de moralité.

— Je t'ai empêché de commettre un meurtre, donc je suis sur la bonne voie, dit-il fièrement.

— Rêve pas Samaël.

Des coups à la porte se font entendre pour la deuxième fois, je me tourne vers Yoyo qui détoure le regarde.

— Yoyo t'es venue avec qui ?

— Il est beau le plafond dit donc.

Oh non elle a pas osé...

Je prends le coussin posé sur le lit et lui balance au visage avant d'aller ouvrir, la porte à peine ouverte, elle me saute à la gorge pour me faire un câlin.

— Milli !

— Bonjour Barbie, dis-je blasé.

Elle quitte enfin mon espace vital et rentre avec plusieurs valises, je ferme la porte et me poste devant Yoyo pour lui demander des explications.

— Je m'ennuyais à Paris sans toi, alors je me suis dit que ce serait cool qu'on s'incruste dans ton escapade. Quand t'auras fini ta mission, on pourra se faire de micro vacances.

— J'ai déjà fini ma mission et avec Saël on est censés rentrer aujourd'hui.

— Pourquoi vous ne prolonger pas ? propose avec un air jovial le soleil ambulant.

J'ouvre la bouche pour refuser, mais Yoyo se jette sur moi et met sa main pour me faire taire.

— Chute mon enfant.

J'enlève sa main et la pousse gentiment, elle me supplie du regard en me faisant les yeux doux. Je me tourne vers Saël pour avoir son avis.

— Ça ne me dérange pas qu'on reste plus longtemps.

— Yess !! s'écrie carotte Barbie en sautillant.

— Je vais prendre une douche et on change d'hôtel.

— Le pommeau de douche s'est cassé hier, m'avertit Saël.