39. 𝑃𝑟𝑜𝑏𝑙è𝑚𝑒𝑠 𝑛𝑜𝑐𝑡𝑢𝑟𝑛𝑒

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39. Problèmes nocturne


Mira




— Équipe Alpha en position, dis-je dans mon oreillette.

— Équipe Bêta en position aussi.

Je fais un signe à mes hommes et on se déploie en formation, il n'est pas tard, mais pourtant la nuit est tombée ce qui nous arrange pour notre opération. J'avance à l'affût tout en me retenant de me gratter, mon gilet par balle me démange.

Je repère trois gardes et moi mes hommes nous dispersons.

— Je vais pisser, je reviens, dit l'un des gardes.

Il part vers où une partie de mes hommes sont qui se chargeront de lui. Dans les arbres, je fais du bruit pour attirer l'attention du deuxième, ce qui fonctionne. Il se rapproche et cacher derrière un buisson, j'attends qu'il soit tout près pour l'attraper. Je bondis sur lui, l'étouffe pour qu'il perde connaissance et me faufile jusqu'au troisième, quand il se tourne, je le frappe avec mon arme ce qui l'assomme.

— Entrée nord dégagé, dit l'un de mes hommes à l'oreillette.

— Entrée sud dégagé, répondé-je

Certains de mes hommes reviennent pour cacher le corps, tandis que je poursuis avec les autres. On contourne l'entrée principale pour ne pas se faire repérer, à l'arrière il y'a d'autres hommes qu'on neutralise en les tasant ou tirant avec des fusils hypodermiques pour les tranquilliser. On entre par la porte de la cuisine où il n'y a personne.

— Maintenant les gars.

J'active la vision infra rouge de mes jumelles, comme les autres et les lumières s'éteignent dans toute la maison.

— C'est quoi ce problème ! s'insurge l'un des hommes qui passe près de la cuisine.

On sort de la pièce et neutralisons tous les hommes sur notre passage jusqu'au salon quand les lumières se rallument, on a déjà encerclé tous les hommes.

— Je vous conseille de ne pas faire le moindre mouvement ou mes hommes tirent, menacé-je. Baissez tous vos armes !

Aucun d'eux de ne bouge, alors je tire dans le plafond, ce qui bizarrement les fait tous obéir.

— Équipe Bêta fouiller la maison, équipe Alpha vous restez avec moi pour les surveiller

Ils s'exécutent et je sors mon téléphone pour voir l'heure, on a mis plus de temps que prévu à venir ici.

Je risque d'arriver en retard à la réunion, il va me tuer.

— Qu'est-ce qu'il se passe ici ?!

Je me retourne et fais à ma cible de la soirée, il est torse nu en short, notre intrusion a dû le réveillé. Je louche sur ses abdos un très long moment, ses abdos sont super bien taillés et ses veines apparentes située au-dessus de son boxer me donne envie d'encore plus plonger mes yeux. Ses bras sont emplis de tatouages, ainsi que l'une de ses jambes.

Des bras musclés et tatoués comme je les aime.

Si j'étais un mec, j'aurais le barreau. Parce que je dois avouer, qu'il est extrêmement séduisant.

— Qui est le chef ? demande-t-il avec énervement.

Je m'avance pour me distinguer de mes hommes et enlève mes jumelles ainsi que mon casque. Mon visage désormais à découvert, toujours avec cette pointe d'énervement dans le sien, il paraît surpris de me voir, ses sourcils se défroncent et ses lèvres s'étirent en un sourire.

— Petite louve ça alors ! Tu aurais pu passer par la grande porte, je t'aurais accueilli les bras ouverts.

— J'ai opté pour l'entrée fracassante.

Ma réponse le fait rire, je regarde sa barbe et sa moustache rousse qui me rappelle pourquoi je l'appelle Merida et regarde ses yeux, ses yeux qui sont aussi clairs que ceux de Sekani.

Fuck !

— Pourquoi t'es là Shadow ?

Avec insouciance, il part s'installer sur le canapé.

— Tu m'as volé quelque chose Loki !

— Ton cœur ? Non pas encore, ce serait bien trop facile. Et appelle-moi Kettil ou Størm, Loki c'est pour le business et toi et moi, c'est plus intime.

— Va te faire enculer Merida !

Plutôt crever que l'appeler Størm, cela me rappellerait bien trop mes tempêtes.

— Et moi qui avait entendu dire que tu n'utilisais jamais de langage grossier.

Je tire au sol juste à quelques centimètres de ses pieds, il ne sourcille même pas un peu.

Heureusement que mes comprimés fonctionnent, sinon je n'aurais pas pu tenir ma promesse.

Mes Kurt reviennent avec la cargaison d'armes fantômes qui m'avait été volée.

Il lève les mains en l'air et je pose ma main sur ma taille dans l'attente de ses explications.

— J'ai n'ai jamais vu ces armes de ma vie, je le jure au nom d'Odin, si je mens j'entre pas au Valhalla !

— Te fatigue pas ton frère t'a dénoncé pour ne pas avoir de problème avec Kurt Industry.

Son sourire qui était présent depuis qu'il m'a vu s'efface et il parle une langue inconnue sans doute du norvégien. Il parle avec tellement de haine, que je comprends qu'il insulte son frère.

D'après les informations que j'ai pu obtenir, son frère est Sullivan Shelby, chef de l'une des mafias anglaises. Ils sont demi-frères et Kettil travail sous son commandement.

— Ne t'inquiète pas, il t'aime assez pour avoir réussi à me faire promettre de ne pas te tuer. Tu trouveras tes hommes endormis derrière des buissons, on a tué personne.

— Pour une femme qui a massacrer des Yakuza, tu régresses je trouve.

Il me provoque, mais je ne rentrerai pas dans son jeu.

— Bébé il se passe quoi !?

Je me retourne et découvre une femme en lingerie, mes hommes détourne le regard pendant qu'elle passe, elle rejoint Kettil sur le canapé qui se décale d'elle.

— M'appelle pas bébé euh...Brandy ?

La fin de sa phrase sonne comme une question sur son prénom.

Madame Brandy prénom a confirmé, me toise du regard.

C'est clairement son coup d'un soir ou de trois minutes, j'ai honte pour elle. C'est tellement cliché de se comporter comme ça.

— Les gars ont y va, Kettil fait attention à toi. Parce que dès que j'en aurai l'occasion, je tue ta gamine.

— Je n'en attends pas moins de toi, dit-il lorsque que je tourne le dos pour partir.

— T'es qui toi salope ?!

Oh Brandy pourquoi ?

Je me retourne et la regarde.

— T'es parents les enculés ne ton jamais appris à pas t'introduire chez les gens ? Surtout un couple !

À l'entente du mot couple, Kettil grimace en regardant de haut en bas Brandy.

— Bonne soirée, dis-je tout simplement.

— Quoi c'est tout ? s'étonne Kettil.

Je hausse les épaules, lui montrant à quel point je m'en fous.

— Une autre femme avec ta réputation l'aurait tuée parce qu'elle l'a insultée, elle et ses parents devant ses hommes. Mais toi tu ne réagis pas, tu es fascinante.

|| PASSION OU POUVOIR || [T1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant