Le terrible son des mots du médecin résonna dans l'unité de soins intensifs où Sandrine, Jordan et le reste de quelques membres de famille de Sam attendaient avec anxiété. Un silence glacé envahit la pièce alors que chacun essayait de comprendre l'ampleur de cette nouvelle tragédie. Les larmes commencèrent à couler, mêlées de chagrin et de choc.
Sandrine s'effondra en sanglots, son cœur brisé par la perte de son mari bien-aimé. Jordan, sachant intérieurement que c'était lui le responsable de ce décès, se sentir submergé par la douleur, ses jambes flancher, mais il se força à rester debout pour soutenir sa mère dans ce moment difficile. Ses tantes de la famille paternelle se rassemblèrent autour d'eux, offrant leur épaule pour pleurer et leur soutien mutuel.
Depuis la salle d'attente, les proches de Sam furent informés de son décès au fur à mesure par téléphone. Les pleurs et les sanglots se mêlaient, après chaque coup de fil tandis que chacun essayait de trouver la force de faire face à cette perte déchirante. Les souvenirs des moments partagés avec Sam affluaient, remplissant l'espace de sa présence qui ne serait plus jamais là.
Après avoir appris la nouvelle au téléphone par l'intermédiaire de Jordan, Xavier, l'oncle de Sam, prit un moment pour avaler la mauvaise nouvelle avant de laisser Jordan avec des paroles réconfortant au nom de la famille.
Xavier: Mon fils, c'est vrai que nous traversons une épreuve très difficile. Sam était un homme bon, aimant et dévoué. Nous devons nous soutenir mutuellement dans cette période sombre et nous assurer que son souvenir reste vivant dans nos cœurs.
Jordan : d'accord papa
Xavier : il faut être fort et c'est toi qui doit soutenir ta mère. Vous êtes encore à l'hôpital ?
Jordan : oui papa
Xavier : ramener le corps chez-vous, on se retrouve tous là-bas... pour décider quoi faire du corps de votre papa
Avant de terminer sa phrase, il se rendu compte que Jordan avait déjà coupé l'appel. Il se dit que sûrement son petit neveu avait sûrement très mal après cette perte douloureuse pour continuer à parler au téléphone. Chose qu'il comprenait parfaitement.
Pour lui, même si Jordan n'avait pas commenté sa dernière phrase, il y avait pas de problème tant qu'il avait compris.La famille se rassembla autour de Jordan et Sandrine, trouvant un réconfort dans les mots de sagesse et d'unité. Ils savaient que les deux avaient besoin d'amour et de son soutien pour rester forts et unis pour faire face aux défis à venir.
Charles le petit frère direct de Sam qui avait appris la mauvaise nouvelle alors qu'il était dans un bus quittant Yaoundé pour venir assister son grand frère, était arrivé au alentours de 6h du matin avant d'appeler Jordan pour avoir leur position.
Charles : oui allô Jordan, vous êtes à quel niveau exactement, parce je suis comme ça sur la moto en train de venir à l'hôpital pour qu'on s'organise.
Jordan : non, nous ne sommes plus à l'hôpital, j'ai déjà mis le corps à la morgue. Nous sommes actuellement à la maison.
Charles : ah d'accord, si vous avez déjà fait ça, c'est bon. J'imagine que tonton Xavier t'a assisté.
Jordan : non, j'ai fait ça avec ma mère
Charles : Humm ok. Bref je vous rejoins à la maison
Jordan : ok
Charles fut un peu intrigué du fait qu'on n'ai placé le corps de son grand à la morgue sans permettre revoir sa dépouille une dernière avant d'attendre le jour de la veillée, pourtant son neuve savais qu'il n'était pas très loin. Même si la décision avait été pris par la femme et le fils du défunt, pour lui ce n'était pas la procédure normale à suivre là-bas.
Après il essaya de justifier leur acte en se disant qu'ils étaient encore bouleversé par la mauvaise nouvelle et ils n'ont sûrement pas eu le temps de réfléchir avant de poser cette acte . Pour lui, tant que cela avait été fait sans arrière pensée, ça passait.La maison était remplie d'une ambiance lourde de tristesse et d'abattement. Les nouvelles du deuil venaient tout juste d'être annoncées, et les membres de la famille arrivaient les uns après les autres, emplis de douleur et de chagrin. Leur visage témoignait de l'incrédulité et de la peine profonde qui les envahissaient.
À mesure que les membres de la famille entraient dans la maison, les pleurs et les sanglots se faisaient entendre, enveloppant chaque recoin de l'espace de désolation. Les larmes coulaient librement sur les visages meurtris, tandis que les étreintes se multipliaient, offrant un réconfort mutuel face à cette perte déchirante.
Bradley qui était particulièrement très proches de son beau pleurait toutes les larmes de son corps avec le regard qui était fixé sur sa photographie encadrée, posée sur une table basse, lui rappelant les souvenirs précieux partagés. Les voisins faisaient de leur mieux pour la réconforter.
Plus tard dans la journée, dans une pièce sombre et chargée d'émotions, Xavier, le chef de famille, avait rassemblé les proches de la famille pour trouver du réconfort mutuel et organiser les obsèques de son neveu bien-aimé. Les visages étaient marqués par la tristesse, les yeux avaient rougis par les larmes.
D'une voix émue, Xavier pris la parole.
Xavier: Chers membres de la famille, merci d'être tous réunis ici aujourd'hui. Je sais que nos cœurs sont lourds de chagrin et que la perte de Sam nous affecte profondément. Mais en ces moments difficiles, il est important que nous nous soutenions mutuellement.
Marie une des tantes de Sam pris la parole avec la voix brisée
Marie: Oh Xavier, je ne peux pas croire que Sam soit parti. Mon charmant neuve qui était si plein de vie. Comment allons-nous surmonter cette douleur insupportable ? Qui va encore me défendre ?
Xavier posant doucement sa main sur l'épaule de Marie avant de poursuivre
Xavier: Je sais, ma sœur. La douleur est incommensurable, mais nous sommes ici ensemble pour nous soutenir les uns les autres. Nous devons honorer la mémoire de Sam et nous assurer que ses obsèques se déroulent avec amour et dignité. Je propose que nous discutions de la date pour les cérémonies.
Sophie la cousine de Sam, d'une voix tremblante pris également la parole.
Sophie: Xavier, avant de donner mon avis, je tiens d'abord à préciser que c'est une décision qui revient à ses enfants et à la veuve. Maintenant mon avis est que puisque notre frère est malheureusement décédé par accident, nous devrions organiser les obsèques le plus tôt possible, pour ne pas garder le corps longtemps à la morgue, cela va aussi permettre à chacun de faire son deuil et de trouver la paix intérieure.
Xavier: tu as raison, Sophie. Il est important de respecter le besoin de chacun de faire son deuil. Je propose que nous écoutons Jordan pour savoir ce qu'il pense.
Jordan : Personnellement, je n'ai aucun problème avec ce que vous avez dit, mais avant de me prononcer, je dois d'abord consulter ma mère et mes frères.
Xavier : D'accord... C'est très sage de ta part, mais fais-le rapidement car c'est sur la base de cela que les autres vont se préparer.
Après ces paroles, Xavier a levé l'assemblée, mais a demandé à Jordan de rester sur place pour qu'ils puissent discuter en tête-à-tête.
Xavier : Je voulais juste te dire que comme c'est toi qui as déposé le corps à la morgue, sache que tu devras y aller de temps en temps... Il est vrai que je voulais être là avant que mon fils ne soit placé dans le froid, car il y a certaines précautions à prendre lorsqu'une personne meurt non accidentellement, mais ce n'est pas grave, nous nous occuperons de l'enterrement.
Jordan : D'accord, papa, j'ai compris...
Olivier était également revenu à Douala en tant que bon ami pour soutenir Jordan, aux côtés des autres membres de la secte. Ainsi, lorsque Jordan s'est séparé du chef de famille, il est allé les remercier pour leur soutien...
Pendant que Jordan discutait avec ses amis, Charles s'est approché de Bradley pour en savoir plus sur les amis de Jordan.
Bradley : Celui en veste noire, c'est son ami d'enfance, et c'est avec lui que Sam faisait la course avant l'accident...
Charles : Mais on m'a dit que Sam était plutôt dans la voiture avec une femme, n'est-ce pas ?
Bradley : Oui, mais au départ, ils étaient trois, mais une fois arrivés à l'ouest, les plans de son ami ont changé.
Charles : Hummm L'affaire ci...
À suivre...
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Le voile obscure
SpiritualitéDans les rues de Douala vivait Jordan, un jeune homme au destin incertain, cherchant désespérément à améliorer sa vie en vendant des chapeaux. Son ancien ami d'enfance, Oliver, croise sa route et l'entraîne malgré lui dans un univers sombre et mysté...