LUKA [ The Day I Met You ]

33.2

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LUKA

Nous venions de poser bagage sur l'île, mes parents avaient trouvé une villa entre la forêt et la plage. C'était vraiment magnifique. Tout le monde était présent, les darons, mes sœurs et leurs familles. Freddy et Clyde.

On ne s'était pas calculé de tout le voyage, elle était collée à son père. Moi j'étais à l'écart avec mes sœurs.

Fin bref.

Une jeune femme nous a accueilli dans la maison, je me suis rué pour prendre une chambre bien grande. Par chance j'en avais trouvé une qui était face au jardin et la piscine. Juste derrière il y avait une grille avec un chemin qui menait à la plage.

Le jardin était rempli d'arbres qui créait un énorme espace d'ombre. Pour ce qui était de ma chambre, il n'y avait rien de plus simple: Un lit, un espace de rangement, une télé face au lit, une salle de bain bien sûr. Et les fenêtres glissantes qui apportaient énormément de lumière à la pièce.

Il y avait une autre porte fermée près de l'espace de la télé, et la clé traînait dans la serrure. Par curiosité, je l'ai ouverte. Un escalier sombre menait à un espace encore plus sombre. Je suis descendu avec précaution car les marches étaient beaucoup trop petites pour mes grands pieds.

Quelle fut ma surprise quand j'ai vu une petite pièce où siégeait un jacuzzi en plein milieu. À côté il y'avait une autre porte qui menait à une autre salle de bain. J'ai vérifié plusieurs fois.

J'étais le seul à avoir accès à cet endroit. Eh trop de chance, j'allais garder ça pour moi. Je suis remonté, j'ai fermé la porte j'ai gardé la clé dans ma poche.

Ensuite j'ai fait le tour du propriétaire, tout le monde s'était installé. Quand mon corps a pénétré la chambre de mes parents, je me suis rendu compte que la mienne était très petite. De toute façon, eux, n'avaient pas de pièce cachée.

J'ai continué ma balade et j'ai atterri devant la chambre de Clyde. Elle aussi avait la vue sur le jardin, les deux pièces se faisaient face. Par politesse j'ai toqué à la porte déjà ouverte.

Elle s'est retournée pour voir qui c'était et a tshipé quand son regard s'est posé sur moi.

« Sympa ta chambre, t'as besoin de quelque chose »? Je me suis adossé contre l'encadrement de la porte.

« Casse toi ». Le zip de sa valise a résonné dans la pièce.

« Tu vas m'éviter encore longtemps »?

« Jusqu'à ce que tu doutes de ton existence ». Elle a répondu immédiatement.

J'étais tenté de rentrer dans la chambre mais je me suis abstenu.

« T'es au courant qu'on est coincé ici pour 3 semaines. Et que cette conversation on finira par l'avoir »? Mes bras se sont croisés sur mon torse.

« Y'a quoi que tu comprends pas dans casse toi? Va te perdre dans la forêt au lieu de m'emboucaner ». Un air choqué s'est plâtré sur ma face.

« Tu parles mal avec ta bouche toi reste calme aussi ».

« Tu veux une friandise ? Rien que tu me suis partout comme un petit chien ». J'ai ricané, quelle insolence.