Chapitre 4

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- Maintenant que l'entrepôt est saccagé, quelle est notre prochaine étape ? demanda Carlos à la silhouette sombre, ce dernier rit.

- Anthony va bientôt tout perdre, annonça-t-il, les deux acolytes se mirent à rigoler en préparant leur prochain coup.

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- Comment ça tu ne sais pas ce qui s'est passé !hurla le père d'Anthony.

Tous les membres de la famille avaient été convoqués après le saccage dans l'entrepôt.

- Peut-être que ce sont les Falcone ou toi qui ont fait ça, dit Leonardo

- Non, répondit Anthony en fronçant les sourcils

- La ferme ! hurla le père d'Anthony, et tout le monde se tut.

Anthony regarda son père, le visage crispé par la colère.

Il pouvait lire dans ses yeux une rage sombre et bouillonnante, prête à exploser à tout moment.

Anthony comprenait la source de cette fureur

Pourtant, malgré la légitimité de cette colère, Anthony savait au fond de lui que la cible de cette rage était la mauvaise personne.

Soudain, la voix  de Leonardo résonna, coupant l'air épais de tension qui régnait dans la pièce.

-Et si tout ce qui s'est passé était en réalité ta faute ? lança-t-il d'une voix sombre.

Tous les regards se tournèrent vers lui, captivés par ses paroles accusatrices.

Anthony, surpris par cette attaque frontale, lui lança un regard mêlé de colère et d'incompréhension.

-Et pourquoi aurais-je commis une telle chose, Leonardo ? répliqua-t-il

Mais Leonardo secoua simplement son épaule, un sourire énigmatique étirant ses lèvres.

Anthony fixait son frère du regard, la froideur de son expression glaçant l'atmosphère qui régnait entre eux.

Sans un mot, il se détourna de lui pour croiser le regard de son père, sa mâchoire serrée témoignant de sa détermination.

Dans un silence lourd de sens, il finit par prononcer d'une voix grave et décidée :

-Je vais découvrir qui est derrière tout ça, et je le tuerai.

Avant de quitter la pièce, Anthony lança un dernier regard chargé de défi à son frère, laissant derrière lui l'écho de ses paroles menaçantes.

Les autres membres de la famille Vesuvio, témoins muets de cette scène tendue, restèrent silencieux, le cœur lourd d'appréhension face à ce qu'avenir réservait.

-Madame

Gilda regarda Isabelle descendre les marches de l'escalier.

-Vous allez quelque part? demanda-t-elle.

Isabelle hocha la tête.

-Je vais voir mon cousin.

Pourquoi avez-vous l'air inquiète?

Gilda resta silencieuse un moment, puis une voix rauque répondit à la place de Gilda.

-Tu es maintenant une Vesuvio et également ma femme.

Tu n'as plus le droit de sortir comme bon te semble.

Isabelle se retourna pour voir Anthony debout devant la porte d'entrée.

-Et pourquoi donc? Même si je t'ai épousé, je reste toujours une Falcone, et je ferai ce bon me semble.

Tu n'es pas mon père, répliqua-t-elle.

Noces SanglantesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant