| MON MIRACLE DE NOEL |

12

La neige tombe fort, vraiment très fort, le vent souffle bien plus que ce que nous avions connu depuis le début de l'hiver. Mince alors ! la tempête, je pensais qu'on aurait fini bien avant et maintenant nous sommes trop loin pour faire demi tour. Comment allons-nous faire ?

- Chris la tempête va nous prendre d'assaut, c'est dangereux .
- je sais, n'ai pas peur je connais un endroit pas loin d'ici où nous serons en sécurité pendant la tempête, préviens ton père, je ne veux pas qu'il croit que je t'ai kidnappé.

La voiture tanguait tellement le vent souffle fort, je déteste les tempêtes, Chris l'avait compris, ma main tape nerveusement au bord de mon siège, il le remarqua et posa sa main sur la mienne pour me rassurer.

J'envoie donc un message à mon père pour le prévenir : « papa nous sommes pris dans la tempête mais ne t'inquiète pas nous sommes à l'abris grâce à Chris, je te tiens au courant »

Il répondit rapidement : « restés à l'abri pour la nuit, la tempête ce sera calmée demain, heureusement que je t'avais mis de quoi vous nourrir ! »

Heureusement que mon père avait prévu de quoi nous nourrir sinon nous nous serions retrouver sans rien. Chris se gare devant une petite maison près du lac. Il précisa que cette maison appartenait à sa famille, lorsque nous sortions de la voiture, nos pieds s'enfoncèrent dans la neige et le vent souffla si fort qu'il pourrait sans aucun doute nous embarquer avec lui. Les bourrasques me font perdre l'équilibre et je me retrouve au sol, je m'étais tordu le poignet en essayant de me rattraper. Chris accourut à mes côtés et me releva à l'aide de ses bras, je fus surprise par la facilité avec laquelle il m'avait remise sur pied.

- Tu t'es fais mal ? me demanda t-il d'un air préoccupé
- j'ai mal au poignet .
- on va se mettre à l'abri et je vais regarder ça.

Il essaya de me protéger du vent en me plaquant contre lui . Nous rentrons à l'intérieur, il allume un feu et m'invite à m'asseoir . Il s'approche de moi et me demande de retirer ma veste et de lever la manche de mon pull pour regarder mon poignet qui était sans aucun doute plus enflé que l'autre, il va donc chercher une trousse de secour d'où il sortit un tube de crème qu'il applique méticuleusement sur mon poignet. Il avait les sourcils froncés, signe que quelque chose le tracassait.

- Qu'est- ce qui te tracasse ?
- c'est ma faute tout ça, si j'avais fais attention au temps je ne nous aurais pas embarqué au fin fond de la ville et tu ne te serais pas fais mal .
- ça arrive Chris et puis ce n'est qu'une foulure, rien de plus alors tout va bien !

il hocha la tête mais il ne fut pas totalement convaincu par mon argument, il n'y avait rien pour s'occuper dans cette maison il n'y avait que quelques meubles et le strict nécessaire. Quelque chose ne colle pas avec ce qu'il m'avait dit alors je lui demanda :

- comment cela se fait-il que cette maison appartient à ta famille alors que tu es arrivé à Christmas Cove il y a peu de temps ?
- En fait je suis né dans cette ville, mais je n'en ai aucun souvenir car nous avons déménagé quelques mois après ma naissance, cette maison appartenait à mes grands-parents et après leurs morts ils l'ont légué à ma mère.

Je comprends mieux, tout s'explique. Je voulais tellement lui demander ce que représentait Nadia pour lui mais cela aurait été impromptu et déplacé de ma part. Alors nous restons un moment assis chacun dans notre coin en silence jusqu'à ce qu'il me demande combien d'argent nous avions récolté . Je sors alors l'argent qui se trouvait dans un sachet dans mon sac à dos et compte le liquide.

- nous avons un peu plus de deux cents euros.
- wow on a gérer sur ce coup là ! Quelle est la prochaine étape ?
- je pense qu'on va pouvoir commencer les travaux dans la salle, maintenant qu'on est en vacance on va pouvoir avancer, enfin si ça te dérange pas de m'aider, tu n'es pas obligé si tu as mieux à faire.
- Non je t'ai dis que je t'aiderai alors je le ferai jusqu'au bout, en plus ça me fais plaisir de faire ça avec toi.
- Parfait, hier Pascal m'a remis les clés de la salle, on pourra commencer à changer le plancher ? mon père pourrait nous aider.
- Bien sûr, je serai là.

un frisson me parcourt, malgré le feu qu'il avait allumé la maison étant inhabité il faisait plutôt froid, Chris le remarque et se lève pour aller prendre une couverture, il s'assit à côté de moi de sorte que nos épaules se touchèrent, nous n'avions jamais été aussi proche l'un de l'autre, il nous recouvre de la couverture en me souriant, je ne me lasserai jamais de ces deux merveilleuses fossettes.

- Chris, tu crois qu'on va réussir à organiser ce bal ?
- Évidemment qu'on va réussir et tu verras Lana il sera encore plus beau que les années précédentes, je t'en fais la promesse.

Je sortis du sac les sandwichs que mon père nous avait préparé puis après avoir manger nous essayons de passer le temps en parlant de musique, de littérature mais aussi de film, je lui avais fait part de ma passion pour le film disney Anastasia, il avait rigolé en disant que ça ne l'éttonner pas mais qu'il appréciait ce film car il l'avait regardé lorsqu'il était jeune avec sa cousine. La fatigue s'empara de mon corps, mes paupières lutter pour rester éveillés mais en vain je m'endormis et entendis Chris murmurer de sa voix grave que je pourrais reconnaître au sein d'une foule :

- Bonne nuit Lana Bella.

           Le lendemain matin je fus la première à me réveiller,  j'avais dormi la tête posée sur son épaule ainsi, il avait entouré mes épaules de son bras musclé, la tempête avait été violente, durant la nuit j'avais entendu les bourrasques de vent frappés contre les fenêtres. Je m'extirpe de son étreinte et prends mon téléphone pour prévenir mon père que tout allait bien pour nous. Chris se réveille quelques minutes plus tard, il passe les mains dans ses cheveux et se frotte les yeux puis me dit bonjour d'une voix grave légèrement enroué.

- bien dormi monsieur le paresseux ?
- comme un loire et toi ?
- étonnamment bien au vu des circonstances .

Il se lève pour se rendre à l'extérieur, comme il l'avait prédit hier la tempête c'était arrêter, les routes était enneigé cependant pas assez pour nous bloquer le passage alors nous décidons de reprendre la route pour rentrer chez nous mais avant cela nous allions faire un petit arrêt pour petit déjeuner. Dans la voiture, Chris jette un regard à mon pendentif que je tournai entre mes doigts, c'était devenu une habitude depuis que je le portais.

- il est joli, c'est un ange ?
- oui, son destinataire m'a dit qu'il veillerait sur moi.
- alors ce destinataire doit beaucoup  tenir à toi.
- je suppose.
- tu ne c'est pas qui te l'as donné ?
- Non et je ne peux rien te dire.

Il hoche la tête. Une fois arrivée "chez Marie" Chris commande un café et un pain au chocolat tandis que moi je pris un thé à la menthe et un croissant. Marie nous apporte notre commande et nous mangeons tout en discutant. Une fois terminé Chris me ramène chez moi avant de nous quitter nous nous étions mis d'accord pour nous retrouver dans l'après-midi à la salle où aura lieu le bal.