| MON MIRACLE DE NOEL |

13

1 Décembre

je regarde dans la boîte aux lettres, il y avait une lettre de mon mystérieux correspondant je m'empresse de monter dans ma chambre pour la lire avant que mon père ne déboule dans ma chambre pour s'assurer que j'aille bien, comme à chaque fois je défie l'enveloppe en toute délicatesse et en sors le papier noirci d'encre.

" Ma chère Lana,

Comme je l'espèrai de tout coeur je t'ai aperçu au pays de noel, ton lieu préféré, à vrai dire grâce à toi ce café est devenu mon endroit préféré dans cette ville car après tout c'est içi que nous avons fait plus ample connaissance, même si ce n'est pas le lieu où mon âme c'est épris de la tienne. J'aimerai me dévoiler à toi, mais serai-je à la hauteur de tes sentiments ? fort heureusement il nous reste encore deux semaines avant le jour J.

PS: j'espère que l'ange que tu portes autour de ton cou te plais, il te va à ravir.

Bien à toi,
Ton miracle de Noël. "

Pas d'indice aujourd'hui, mais ses mots ont le don de faire battre mon cœur plus vite que la normale. Il a une plume digne d'un écrivain tel que Baudelaire. Comme je m'y attendais mon père s'étant rendu compte que j'étais de retour déboula dans ma chambre tel une tornade et me posa un millier de question, après s'être rendu compte par lui même que tout allait bien, je lui demande s' il était d'accord de venir nous aider Chris et moi pour les travaux dans la salle de bal, ce à quoi il répondit qu'il était d'accord.

- je vais chercher ma boîte à outils dans le garage et si tu es prête nous pouvons y aller .

je file sous la douche et prends des affaires de rechange, j'ai opté pour une salopette en jean et un gilet en maille ainsi que de vieilles baskets. J'attache mes longs cheveux en une queue de cheval haute et mets seulement du mascara et un peu de gloss sur les lèvres. Je descends dans le salon, mon père m'attendait sa boîte à outils dans la main.

Nous étions dans la voiture, la radio laissait entendre des chants de Noël que mon père et moi connaissions par cœur, nous chantions chaque parole avec tout l'entrain que nous avions, comme si notre vie en dépendait. Nous arrivons à la salle en une vingtaine de minutes. Les lieux n'avaient pas changé depuis l'année dernière, cette salle se trouvait isolée de la ville, proche de la forêt, le cadre était magnifique car lorsque nous étions à l'intérieur nous pouvions apercevoir les sapins enneigés par ma grande baie vitrées, c'était tout simplement magique. Chris était déjà arrivé et avait commencé à se mettre au travail, Pascal était là aussi mon père l'avait prévenu et il voulait à tout prix nous aider. Heureusement cette fois-ci Chris n'avait pas amené Nadia .

Pascal et mon père discutèrent pendant que Chris et moi nous occupions de repeindre les murs jaunis par le temps, nous avions opté pour une peinture blanche légèrement brillante. J'aimerai savoir à quoi il pense en ce moment. Soudain il me pose une question qui me laisse plutôt perplexe :

- L'homme qui t'a accompagné en cours en voiture la dernière fois, c'est ton petit ami ?
- non c'est un ami, en faite il travail avec mon père à l'hôpital
- loin de moi l'idée de te dire ce que tu dois faire Lana, mais méfie toi de lui il n'est pas si gentil et adorable qu'il le prétend.
- Quoi ? mais comment tu peux savoir cela, tu le connais ?

Il n'eut pas le temps de me répondre car mon père lui demanda de l'aide pour accrocher les lustres, Pascal en profita pour venir me parler.

- ça fait un moment qu'on a pas discuter tout les deux, on se prend une pause ?

j'acquiesce et le suis vers une table que nous avions installée au fond de la salle, il prend deux tasses et verse du thé.

- Merci pour tout ce que tu as fait avec Chris, ta mère serait si fière de toi !
- C'est normal Pascal !
- et avec Chris il se passe quelque chose ?
- non c'est un ami, rien de plus.
- Ahh ma belle que tu es naïve, tu ne vois donc pas la façon dont il te regarde.
- Et selon toi, comment me regarde t'il ?
- Comme si tu étais le diamant le plus précieux sur cette terre.

A ce moment le regard de Chris croise le mien, il me sourit, son sourire est si parfait, il est si parfait...

- Tu te trompes, il a quelqu'un.
- Je n'en serai pas aussi sûr à ta place.

Il se lève me laissant seule avec mes pensées, qu'avaient-ils tous à ne pas terminer leurs phrases aujourd'hui !

Mon père et Pascal étaient sorti prendre l'air pendant que J'étais en train de disposer les tables dans la salle lorsque un des lustres accrochés au plafond se détacha, j'eu le temps d'entendre Chris crier mon nom puis  je me sentis projeter au sol, des bras musclés m'entourèrent. Pascal et mon père arrivent en courant vers nous alerter par le bruit. Mon père aida Chris puis lorsque Chris m'aidait à me mettre debout mon père nous demanda .

- Tout va bien ?
- Oui plus de peur que de mal, heureusement que Chris était là.

- Bon tant mieux, je rachèterai un lustre c'est pas grave, l'essentiel c'est que tout le monde aille bien. Rassemblez vos affaires on va s'arrêter içi pour ce soir, on vous attend dehors. 

Pendant que je ramassais mes affaires éparpillées un peu partout dans la salle, Chris me lançait des regards inquiets.

- Tu es sûr que ça va Lana ? je t'ai projeté au sol, j'ai dû t'écraser .
- Je t'assure, je vais très bien et c'est grâce à toi !

il hoche la tête et nous sortons de la salle, cependant avant de sortir je jette un dernier coup d'oeil à la salle, la peinture était faite, les lustres accrochés (mis à part celui qui c'est explosé au sol) les tables installés, la tuyauterie réparée, il ne manque plus que la décoration et tout sera magnifique. Je ne peux m'empêcher de sourire face à cette pensée. Chris était juste derrière moi, il regardait lui aussi le travail que nous avions effectué tous ensemble et me dit:

- Ce bal sera mémorable Lana Bella, tu verras.

Je l'espère bien mon cher Chris, nous rejoignons Pascal et mon père, Pascal se chargea de ramener Chris chez lui tandis que je pris la route accompagné de mon père.  Dans la voiture je pensais à la prochaine lettre que je recevrai de mon mystérieux correspondant, comme il l'avait prédit, j'attendais avec impatience sa prochaine missive.