Histoire de Coralcollective traduite. Ce n'est pas mon histoire.
La chasse aux horcruxes : réimaginée
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"J'ai compris d'ici, mon pote." Theo appela depuis l'ouverture de la tente derrière lui, baguette en main, balayant du regard la zone boisée. Draco jeta un dernier sort protecteur avant de remonter la colline où était perchée leur tente. "Les dîners sont sur la table". Théo l'informa en se rapprochant.
"Merci. Tout va bien ici. J'ai juste refait les protections pour qu'elles soient intactes pour la durée de ta garde." Draco entra dans la tente, balayant du regard la vaste pièce circulaire qui ne correspondait pas à la taille du petit carré de tissu qui l'abritait.
Il se dirigea vers la table en bois sur laquelle Hermione avait étalé ses livres et ses notes, laissant un petit espace libre dans le coin pour le bol de ragoût de Draco, encore fumant sous un charme de stase. Des lanternes allumées planaient au-dessus des têtes, éclairant l'espace d'une lumière tamisée. Il y avait deux lits dans l'espace de vie, un autre caché derrière un petit rideau pour tenter de lui donner un peu d'intimité. Une petite cuisine et une petite salle de bain également, bien que la douche ne soit probablement pas assez haute pour que Granger puisse l'utiliser raisonnablement. Ce n'était pas luxueux, loin de là, mais dans l'ensemble, Draco était impressionné par le fait qu'ils l'avaient aménagé tous les trois.
En s'asseyant, il laissa tomber son occlusion pour tenter d'engager la conversation avec elle. Elle ne l'ignorait pas nécessairement s'il l'employait, mais elle avait laissé entendre à plusieurs reprises qu'avec l'occlusion, c'était comme parler à un cadavre. Et il voulait absolument qu'elle le voie comme l'homme au sang chaud qu'il était. Il ne laissa pas les murs s'effondrer entièrement, mais enleva plutôt quelques briques, laissant jouer une partie de sa personnalité, la lumière dans ses yeux vacillant juste pour elle, l'émotion dans le ton de sa voix destinée à ses seules oreilles. Cela semblait l'apaiser en grande partie.
"Tu veux faire une pause, Granger ? demanda-t-il, attirant son attention sur lui. Il avait choisi le bon moment, juste au moment où elle se détachait du texte qu'elle était en train de lire, son regard s'arrêtant sur la cuillère qu'il avait glissée entre ses lèvres, faisant mine de la ramener en arrière pour tenter de la prendre au dépourvu. Cela fonctionnait parfaitement. Elle se concentra sur la vue de ses lèvres, de sa langue, léchant son couvert de la manière la plus subtilement séduisante qui soit. Ses joues rosirent et elle se racla la gorge avant de reporter ses yeux sur son livre, marmonnant quelque chose sur le fait qu'elle pourrait faire une pause dans une minute.
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Il la laissa terminer sa page en paix. Quelle que soit la distraction agréable qu'il lui offrait, elle serait irritable si elle n'arrivait pas à un point d'arrêt qu'elle jugeait digne d'elle. Mais c'était sa nouvelle tactique depuis qu'il avait senti la façon dont elle s'était enfouie en lui pendant leur vol, la façon dont ses cuisses l'avaient enveloppé, le prenant en étau. Il savait qu'elle était intéressée et, pour être franc, qu'elle était excitée. Il le voyait à la façon dont elle observait ses mains lorsqu'il écrivait, ses yeux suivant les mouvements de ses doigts, de sa bague. Par les petites attentions qu'elle initiait et tolérait de sa part - les brosses dans la minuscule cuisine alors qu'ils se déplaçaient l'un autour de l'autre, serrant inutilement les sangles des étuis de leurs baguettes respectives, les tapes sur l'épaule qui s'attardaient un peu trop longtemps pour se réveiller l'un l'autre pour leurs quarts de travail.
