Et c'est ainsi que ça commence.

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12 avril 1999

"Ne me taquines pas, Granger. Tu n'aimeras peut-être pas ce qui se passera quand je céderai."

Céder.

Comme s'il résistait aussi fort que moi.

Comme s'il voulait me toucher lui aussi.

"Il n'y a qu'une seule façon de le savoir". Elle a chuchoté aussi séduisamment qu'elle le pouvait.

Putain, ça a l'air stupide ?

Godric, à quoi je pensais...

Je me suis laissée emporter par l'adrénaline et maintenant je me suis ridiculisée.

Hermione se pencha et approcha son visage du sien, espérant le distraire de la réplique ridicule qu'elle venait de prononcer. Elle regarda ses yeux s'assombrir, se rétrécir sur ses lèvres qui se trouvaient à quelques centimètres des siennes. Ses yeux descendirent jusqu'à la douce houle de ses lèvres, formées d'un rictus audacieux, la défiant de les goûter, de les réclamer. Elle leva les yeux vers ces yeux séduisants dont elle ne se lassait pas, des yeux qu'elle n'avait jamais pu consommer aussi librement auparavant. Et c'est là qu'elle le vit, au moment où cela se produisit, la fraction de seconde où toute trace d'argent dans ses yeux devint de l'acier sombre - sa résolution se brisa.

Hermione n'était pas sûre de ce qu'elle attendait... un baiser chaste, une légère traction sur sa lèvre inférieure peut-être, une minuscule caresse de sa langue pour l'attirer vers lui.

Quelque chose d'introductif, peut-être ?

Au lieu de cela, il lui saisit l'arrière de la cuisse, le métal froid de sa chevalière appuyant sur sa jambe nue - un contraste saisissant avec sa peau surchauffée, brûlante de désir et de besoin. Il n'attendit pas qu'elle le rattrape, l'entraînant vers l'avant jusqu'à ce qu'elle s'effondre sur ses genoux. Son autre main plongea dans ses boucles, tirant sa tête vers l'arrière tandis qu'il attaquait sa bouche avec la sienne. Son baiser illumina tout son corps, le réchauffant et le picotant, se transformant lentement en un brasier rugissant. Il attisait les feux qui grandissaient dans son abdomen. Un déclic se produisit dans sa poitrine, comme si son corps reconnaissait enfin une partie de lui qui lui manquait. Réunie.

Sept diables, je ne savais pas qu'un baiser pouvait procurer une telle sensation. 

Elle était encore sous le choc, les lèvres hésitantes, lorsqu'il suça sa lèvre inférieure entre ses dents, l'attirant à lui et grognant au goût d'elle, à la sensation d'elle dans sa bouche.

Putain, putain Hermione !

Embrasse-le à ton tour, imbécile !

Ugh, à quoi ai-je bien pu penser ? !

Il va se rendre compte que je n'ai aucune idée de ce que je fais.

Il va voir clair dans la façade sexy que je me suis donnée.

"Donne-moi ta langue". Il l'exigea d'un ton hargneux et en lui tirant brusquement le cuir chevelu. Ces mots lui donnaient envie de se fondre en lui, malgré l'embarras qui se mêlait à la luxure dans sa poitrine.

Putain, il s'est déjà rendu compte que je suis nulle pour ça.

Elle laissa sa langue glisser doucement entre ses lèvres, obéissant à sa demande, savourant l'idée d'acquiescer à sa demande si docilement. Mais la douceur n'était pas ce qu'il recherchait manifestement. Il lui accrocha la cuisse plus haut, soulevant son pied du sol, la laissant chevaucher sa cuisse et s'appuyer sur son torse pour garder l'équilibre. L'angle était clairement intentionnel de sa part, réalisa-t-elle lorsque son clitoris se pressa contre le muscle fléchi de sa cuisse. Jamais de sa vie elle n'avait ressenti un tel besoin de friction. Elle voulait se presser plus fort, serrer sa cuisse épaisse entre les siennes.

HOGWARTS : A Home (FRANÇAIS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant