Le ministère de la magie.

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CHAPITRE QUARANTE-HUITE.

26 mai 1999

"Ugh, Pansy, c'est vraiment une mauvaise idée."

C'est reparti.

"Granger, nous n'avons pas vraiment le choix, n'est-ce pas ?"

"Seulement parce que tu l'as tué ! Mon Dieu, Pansy, je croyais que tu avais dit qu'il nous fallait un plan ! Qu'est-ce que c'est que d'entrer au Ministère avec un plan à moitié ficelé, accompagné d'une sorcière avec la moitié de sa magie et la moitié de son cerveau ? !"

Ah oui, c'est bien ce que j'ai dit.

Mais nous avons un plan.

Nous avons passé toute la nuit à l'élaborer, insupportable perfectionniste.

"C'est un plan". Pansy insista à nouveau, masquant toute réticence sur ses traits. "MacNair a un accès illimité au Ministère. Et nous," dit-elle en balançant son index d'un côté à l'autre, "nous devons pénétrer dans le Ministère. C'est simple. De plus, ton occlusion est à moitié décente maintenant." Pansy ajouta un haussement d'épaules, priant Merlin pour que sa fausse nonchalance soit suffisamment crédible. A cause des décisions prises par Pansy il y a quelques heures à peine, tout cela devait se produire aujourd'hui et elles avaient passé des heures à se préoccuper de chaque détail.

"A moitié décent ? !" s'écria Hermione, offusquée.

Elle savait que c'était là-dessus qu'elle s'acharnerait.

"Je n'ai eu que quelques semaines et c'est pratiquement devenu une seconde nature ! Je dirais que c'est mieux que..."

C'est un compliment que d'être à moitié décent.

"Ne te mets pas dans tous tes états, espèce d'imbécile. Ton occlusion est suffisamment bonne. Et nous ne nous ferons pas prendre. Maintenant, viens, il faut qu'on y aille et j'ai besoin de ton aide pour ses robes." Pansy redescendit la tête vers le sous-sol où leur ami Walden gisait mort dans une flaque de son propre sang et de sa pisse.

"Non, pas du tout. Tu l'as tué, tu enlèves les vêtements du corps. C'est la règle. "

"Je ne savais pas que nous avions une telle règle". Pansy dégaine.

"Je ne savais pas que j'aurais un jour à en établir une, et pourtant nous y sommes". Elle étendit les bras en guise de présentation factice. Pansy se contenta de hausser un sourcil en direction de la sorcière qui lui rendit la pareille. "Je viens à peine de cesser d'avoir des haut-le-coeur, Parkinson. Tu peux donc retourner en bas et aller chercher ce dont nous avons besoin pour repartir."

Même si la sorcière avait tout à fait raison, que c'était à elle de régler ce problème, Pansy roula des yeux en descendant les escaliers. Elle poussa la porte, jetant un charme de bulle autour de son nez et de sa bouche pour tenir l'odeur à distance alors qu'elle entrait pour récupérer les morceaux de vêtements déchiquetés qui restaient, gardant l'espoir qu'ils seraient assez réparables pour être portés au Ministère aujourd'hui.

Aucune des deux sorcières n'avait encore dormi, ayant passé la soirée qui avait suivi le meurtre à élaborer un plan à moitié fou pour infiltrer le Ministère. Pansy avait attrapé Walden MacNair sur un coup de tête, ne voulant pas manquer l'occasion de lui rendre la monnaie de sa pièce pour tout le plaisir qu'il avait eu avec elle. Mais cette décision prise en une fraction de seconde les avait mis, elle et Hermione, dans une situation un peu délicate.

Une situation , incroyablement inconfortable.

Si MacNair disparaissait pendant quelques jours avant de se présenter au Ministère sans explication... eh bien, cela risquait de les faire tuer plus rapidement. Pansy avait donc réussi à convaincre Hermione que l'attentat devait avoir lieu aujourd'hui, si elles voulaient pouvoir utiliser MacNair comme couverture. La sorcière avait acquiescé à contrecœur avant de se retourner une dizaine de fois à l'approche de l'aube.

HOGWARTS : A Home (FRANÇAIS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant