Chapitre 5

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- Alors, où as-tu cru voir Aslan, précisément ? Demande Peter.

- J'aimerais que vous arrêtiez de parler et de vous comporter comme des grandes personnes, lance Lucy. Je ne crois pas l'avoir vu, je l'ai vu.

- Je suis une grande personne, marmonne Trompillon.

Célia et Edmund échangent un regard en riant silencieusement. Lucy passe devant eux pour longer le bord.

- Il était exactement...

La jeune fille pousse un cri de peur lorsque le sol s'effondre sous ses pieds.

- Lucy !

Tous se ruent vers l'endroit où elle a disparut et la retrouve un mètre plus bas, sur une butte de terre. Il semblerait qu'ils aient trouvé un passage pour traverser.

- Ici, fait la rouquine.

Ils descendent tour à tour et longent petit à petit la falaise pour arriver en amont au fleuve. L'eau y est moins présente et le courant, totalement absent. Les pieds dans l'eau, Célia marche sur une pierre qui bouge sous son poids. Chancelant, Edmund derrière elle, la rattrape par la taille.

- Merci, Ed. Sans toi, je retournais dans l'eau.

- Dommage vu que tes vêtements viennent à peine de sécher, plaisante t-il.

Elle donne un taquet sur la nuque du noiraud ce qui le fait ricaner. Retrouver la complicité qu'elle avait un an auparavant, est ce qu'elle souhaitait le plus. Célia espérait que les Pevensie ne l'avait pas oublié et qu'ils se reverraient tôt ou tard. Après avoir réussit à traverser, la petite troupe entre à nouveau dans les bois. La nuit tombe petit à petit et ils montent un camp. Célia s'occupe d'aller chercher du bois pour faire un feu qu'allume Peter. Ils n'ont pas grand chose à manger donc leur ventre devra se contenter de fruits sauvages.
Célia porte toujours les vêtements de leur monde. Une longue jupe avec une chemise blanche qu'elle a nouée sur le devant ainsi qu'un fin gilet gris qu'elle a attachée autour de sa taille. Elle a fait sécher ses bottines près du feu et les remets pour ne pas attraper froid aux pieds. Ensuite, elle s'allonge à côté d'Edmund qui se tourne vers elle.

- Comment ça ce passe, à Birmingham ?

- Oh et bien, je vis toujours à l'orphelinat, chuchote t-elle. Mais j'ai trouvée un travail dans une librairie.

- C'est vrai ? Je suis content pour toi.

- Moi aussi. Ce n'est pas extraordinaire comme boulot, mais ça me convient.

- Les filles de l'orphelinat ne t'embête plus ?

- Je leur ai bien fais comprend qu'il ne fallait plus me chercher. J'ai combattue une sorcière maléfique et ce n'est pas cette bande de pintades qui va me faire peur.

Edmund ricane, ce qui fait sourire la blonde.

- Vous m'avez manqué.

- Toi aussi, c'est super de ce revoir.

- Mais pour combien de temps... ?

- Eh, profitons du temps où on est tous ensemble.

- Tu as raison.

- Je sais, se vante t-il.

Célia lui lance une poignée d'herbe au visage ce qui les amuse tout les deux. La blonde appuie sa tête contre l'épaule du noiraud et les deux amis s'endorment. Le jour est déjà levé lorsque Célia, Edmund, Susan et Trompillon sont réveillés en sursaut par des cris et fracas d'épées. Ils récupèrent leurs armes pour courir en direction des bruits et découvre des narniens, très bien armés.

L'Inébranlable {Caspian X}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant