Chapitre 19

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Je m'excuse d'avance si il manque des appostrophes (ça s'écrit comme ça?), parce que quand je copie-colle depuis Word, ça retire tous les appostrophes. Et je suis obligé de les rajouter et parfois j'en saute. Et ça c'est valable pour tout les chapitres. Désolée !

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-Ophélie, dit-il en retour.

Sa voix était dénuée d'émotions, et son visage, auparavant surpris, s'était brusquement fermé.

-Je... Tu... Enfin... bredouillai-je.

Je ne savais pas quoi dire, ou du moins, je n'arrivais pas à dire grand-chose. Et qu'il ne dise rien ne facilitait pas les choses.

-Ophélie !

Je me retournai brusquement et vis Yüna, Tëlm et Leny se diriger vers moi.

-Tu n'as pas entendu l'annonce ? me demanda Leny. Comme tout le monde est là, ils commencent plus tôt que prévu. Faut croire que tout le monde était pressé de venir. A qui tu parlais ?

Je me retournai une nouvelle fois. Bruno avait disparu. Je voyais sa silhouette au loin qui se fondait dans la foule. Pourquoi ? Ce fut la seule et unique question qui me traversa lesprit.

-Ophélie, tu nous écoutes oui ou non ? grogna Yüna. Bon, faut croire qu'elle a un retard mental pire que ce que je pensais !

Je sentis une main ferme m'agripper le bras et me tirer en arrière. Je dus me résoudre à suivre les autres sans en avoir la moindre envie, incapable de prononcer le moindre mot. Nous nous retrouvâmes rapidement non loin de l'estrade. Mon cerveau était focalisé sur l'apparition soudaine de mon meilleur ami et je ratai le début du discours. Tëlm dut me donner un coup de coude pour que mon attention se tourne vers le monsieur debout sur l'estrade.

-... vous remercions d'être venus aussi nombreux à ce stage d'une semaine dans notre merveilleuse ville. Tout d'abord sachez qu'un projet d'une telle ampleur est une première ici. Nous espérons que notre organisation est bien mise au point. Vous serez répartis en quatre groupes : les professionnels, les débutants et les étrangers seront dans deux autres groupes identiques avec des traducteurs. Vous avez bien évidemment loué vos chambres, car nous faisons également hôtel. Nous vous prions de ne pas tous vous précipiter à l'accueil. Merci de votre compréhension. Bon stage à tout le monde !

La fin de son petit spitch fut accueilli par une foule d'applaudissements. Mais je n'avais pas la tête à faire de même. Mon regard se dirigeait de gauche à droite à la recherche de mon meilleur ami. Ou pouvait-il bien être ?

-Ophélie vient !

Une nouvelle fois je me sentis tirée par la poigne délicate (c'est ironique, bien évidemment) de Yüna. Bon sang, elle m'empêchera jusqu'au bout de trouver Bruno !

-Lâche-moi ! me plaignis-je.

-Non tu ne fais que nous ralentir. Qu'est-ce que tu as à trainer ?

Je grognai mais me laissai faire et promis intérieurement de partir à la recherche de mon ami dès demain.

Nous entrâmes dans l'enceinte de l'hôtel infesté de gens. Nous nous mîmes à faire la queue, silencieux. Yüna me tenait toujours le poignet mais avait légèrement desserré son étreinte pour me soulager. Je me rendis alors compte que je tenais toujours le petit bout de papier sur lequel était griffonné le numéro de John dans ma main libre.

-Dis Yüna... demandai-je d'une voix hésitante.

-Qu'est-ce que tu veux ? soupira-t-elle.

-Pourrais-tu rajouter un numéro sur mon téléphone ?

Sentinelles -Tome 1- : Une disparue, une licorne et un monde mystique EN PAUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant