Le soleil était haut dans le ciel bleu azur. Une belle journée s'annonçait en ce mois d'Août. L'été avait toujours été ma saison préférée. Il y fait chaud, c'est les vacances, on peut aller à la plage, si on a la chance d'habiter à côté de la mer ou de l'océan, ou d'avoir les moyens de partir en voyage. On peut sortir avec ses amis, regarder des films durant des nuits blanches, sans avoir aucun devoir et aucun jour glacial à l'horizon. Enfin, maintenant que je suis officiellement une louve-garou, l'histoire du froid et du chaud ne sera plus un problème pour moi. Mais l'été restera quand même ma saison favorite.
-Ophélie !
Je me tournai vers Yüna qui m'appelait au loin. A ses côtés se trouvaient Tëlm et Leny, et tous les trois semblaient m'attendre. J'attrapais ma valise et les rejoignis.
-Christelle nous a enfin donné le top départ, me prévint Tëlm. Tu es prête ?
Je glissai mon tee-shirt Jurassic Park dans mon jean bleu, un toc qui me venait quand je me préparais à une journée chargée. A mes pieds, j'avais chaussé des converses noires pour être parfaitement à l'aise.
-Plus que prête, m'écriai-je.
Leny et le sorcier-elfe me rendirent mon élan de bonne humeur en souriant. Yüna, elle, se contenta de lever les yeux au ciel. C'était la première fois que je ne la voyais pas dans sa tenue de voyante. Elle était vêtue d'un pantalon troué noir, et d'un tee-shirt rouge avec un léger décolleté. Je me dois de préciser que ça lui va sacrément bien, même si j'ai du mal à l'admettre. Car c'est vrai que la jeune femme est très belle avec ses longs cheveux blancs et ses mèches rouges, ainsi que ses yeux bridés d'ordinaire rouge clair, sur lesquels elle avait posé de magnifiques lentilles bleues. Sa silhouette était fine et quelque peu musclée, et sa peau métisse.
Tëlm remua les bras dans l'air et un portail noir apparut devant nous.
-Ta magie est vraiment flippante, lui fit remarquer Yüna. J'ai l'impression de me jeter tout droit dans un trou noir. T'aurais pas pu, je sais pas moi, avoir des pouvoirs bleus, ou jaunes ?
-Ce n'est pas moi qui ai choisi, protesta le sorcier.
Yüna grogna une dernière fois avant de s'aventurer de l'autre côté du portail.
-C'est quoi cette histoire de couleur ? demandai-je.
-Chaque sorcier a des pouvoirs d'une certaine couleur, m'expliqua Leny. Je suis désolé, mais je ne suis pas sûr que ce soit le moment de poser des questions.
-Oui excuse-moi.
Leny s'avança, et passa à son tour de l'autre côté du voile noir.
-A toi maintenant, me dit Tëlm.
Je me dirigeai à grand pas vers le portail, et, ne voulant pas réfléchir plus longtemps, me ruai à l'intérieur d'un seul coup. En à peine quelques secondes, je me retrouvai dans une ruelle qui m'était totalement inconnue. Yüna et Leny attendaient patiemment, et bientôt, nous fûmes rejoints par Tëlm.
-Alors, Mlle la française, demanda Yüna. Pourriez-vous nous guider dans cette ville qui nous est inconnue.
Je voyais bien qu'elle se fichait de moi et qu'elle s'impatientait.
-Je ne suis jamais allée à Nice. Je n'ai aucune idée de la route qu'il faut prendre. Nous n'avons qu'à demander notre chemin ou aller voir dans une office du tourisme.
Je sortis de la ruelle sans attendre leur réponse. Il n'y avait pas beaucoup de gens, surement que la majorité de la population devait se trouver à proximité des plages (Nice étant une ville de France se situant dans le Sud-Est près de la mer Méditerranée). Je fis signe aux autres de me suivre et m'engageai dans les rues adjacentes. Je ne savais pas où j'allais et suivais les panneaux censés nous guider. C'est alors que nous tournions dans une nouvelle rue que je vis un panneau indiquant notre destination. Je suivis le chemin indiqué et continuai d'avancer. Je remarquai alors un homme, portant lui aussi une valise dans une main, et un ballon de basket dans l'autre. Tiens donc...
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Sentinelles -Tome 1- : Une disparue, une licorne et un monde mystique EN PAUSE
FantasyOphélie Rivère est une jeune femme de 18 ans passionnée de cinéma et voulant devenir basketteuse professionnelle. Mais sa vie est chamboulée quand un mystérieux garçon entre dans sa vie. Il n'y entre pas n'importe comment ! Par la porte de sa maison...