____________________PRÉCÉDEMMENT
Et c'est comme ça que j'ai réalisé que je venais de perdre mon premier amour.
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Un mois plus tard
Lacri: Merce ?
Lacri: C'est encore moi. Tu ne veux toujours pas m'ouvrir la porte ?
Il souffle avant de s'adosser à cette dernière.
Lacri: Je t'ai racheté ta poudre de la dernière fois tu sais ? Je t'en ai même pris deux de chez Rihanna beauty.
Je souris légèrement en essuyant mes larmes sans pour autant lui répondre.
Lacri: S'il te plaît, ne nous rejettes pas.
Mon coeur se serre à l'entente de cette phrase.
Je ne vous rejette pas mon frère, je vous préserve de cette noirceur qui a pris place dans mon cœur.
Des pas se rapprochent de lui et deux autres voix se font entendre.
Kalash: Alors ?
Lacri: C'est pareil.
Rosko: Laissons la, ne la forçons pas, quand elle sera prête on viendra.
Lacri: Oui mais ça fait un mois qu'elle est enfermée mon frère, imagine elle s'est suicidée ??
Rosko: Dis pas ça.
Leurs voix se font de plus en plus lointaines au fur et à mesure qu'ils s'éloignent de la porte. J'augmente le chauffage afin d'avoir chaud, énormément chaud pour ne plus sentir la froideur du corps de Bryan contre moi.
Bryan.
Ça fait exactement 29 jours qu'il est décédé par ma faute.
Je l'ai tué.
Je renifle avant de prendre le dernier morceau de mon ph pour essuyer les larmes. Je vous laisse imaginer l'état dans lequel je suis. Mon reflet est complètement dégoûtant, j'ai les cheveux en pétard, j'ai retiré ma wig et défait mes nattes, des grosses cernes bien noires sous les yeux, les yeux complètement éclatés tellement que je passe mon temps à pleurer, des blessures qui cicatrisent, une sur la lèvre et l'autre sur ma pommette droite. J'essuie la larme qui coule avant de passer de l'eau sur mon visage. Mon regard reste figé sur mes mains, ces mêmes mains qui étaient couvertes du sang de Bryan.
Mon Bryan.
Je jure sur tout ce que je possède que je vengerais ta mort mon coeur.
Je t'en fais la promesse.
Je retourne m'asseoir sur mon lit et décide de mettre un peu d'ordre dans cette chambre que je n'ai pas quitté depuis un mois. Je jette tous les mouchoirs que j'ai utilisé, éteint la climatisation avant d'ouvrir les vitres pour aérer la pièce. Je m'adosse à la rambarde du balcon et observe la vue du soleil que je n'ai pas aperçu depuis un mois.

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MERCEDES
Ficción GeneralOn dit souvent que la mort est l'un des remèdes à la souffrance, à la douleur. Qu'il y a des souffrances que seule la mort peut soulager. Eh bien, je pense que c'est la realité. Après tout, vaut mieux abréger la vie de quelqu'un qui souffre contin...