MERCEDES

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PRÉCÉDEMMENT

Mes poils se hérissent en sentant les regards de ces sales pervers sur mon corps en mouvement. Mon coeur se serrent rien que d'imaginer que leurs femmes les attendent à la maison et que ces gros connards leur diront qu'ils étaient au taff alors qu'ils sont ici à baver sur des filles qu'ils peuvent mettre au monde.

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SKYBLUE
2:30 am

Je descends de la scène assez essoufflée par mon show. Mon regard se pose sur Nena qui est encore sur sa barre entrain de faire des acrobaties. Je m'apprête à retourner dans les vestiaires quand j'entends mon nom.

Ramòn

Je me tourne vers lui et m'approche. Je marque en faisant attraction aux regards et remarques salaces sur moi. Il est assis avec un groupe d'hommes en costard, vu de loin on pourrait croire qu'il s'agirait d'un groupe d'amis qui vient du travail et qui veut se détendre. Mais j'en doute fortement, leurs bras tatoués et les guns dans leurs pantalons me conforte dans l'idée qu'ils sont là pour des affaires louches. J'ai plusieurs fois entendu parlé des affaires louches qui se passent au sein du club mais je n'en étais pas sûr jusqu'à maintenant. J'arrive face à eux et mon arrivée met fin à leur discussion assez passionnante je dirais. Leurs regards de sales pervers parcourent intégralement mon corps, j'ai une terrible envie de foutre le feu sur leur table.

-Oui, Ramòn ? air impassible

Ramòn: Ma tigresse, comment vas-tu ?

-Allons droit au but Ramòn, tu ne m'a jamais demandé comme j'allais donc évitons les politesses tu veux.

Ramòn; Doucement ma tigresse, je voulais juste être poli. Comme toujours ton show était sensationnel n'est-ce pas messieurs ?

Ils hochent tous la tête en souriant comme des sales porcs.

Tss dégoûtant.

-Hum merci sinon pourquoi tu m'as appelé ? Fais vite j'ai pas le temps gros j'ai un show dans 5 min.

??: Ramòn tu laisses vraiment cette chica te parler comme ça ? Chez nous, il y a longtemps qu'on lui aurai tranché la langue pour avoir manqué de respect à son supérieur.

Non mais de quoi il se mêle ce gros connard ? Putain j'ai envie de lui faire bouffer son verre comme pas possible mais je risque de mourir dans les instants suivants.

-Dommage cabròn mais on est pas chez toi ici. en penchant la tête

Il ouvre grand les yeux et mets sa main dans son pantalon s'apprêtant sûrement à dégainer son arme mais Ramòn l'en dissuade.

Ramòn: Ferme ta gueule D tu ne sais pas à qui tu t'adresses.

Je roule des yeux et croise mes bras devant ma poitrine. Qu'il me dise juste pourquoi il m'a appelé que je me casse putain. Je hausse un sourcil et il comprends où je veux en venir.

Ramòn: Le boss demande à te voir, maintenant.

Il a bien fait de le préciser parce qu'il sait que j'aurai fait tout ce que j'ai à faire avant d'aller voir le boss. Je me dirige vers son bureau qui se situe à l'étage. Pourquoi le patron souhaite me voir ? Qu'est-ce que j'ai foutu de travers encore bordel ? C'est vraiment hyper rare qu'il demande à me voir. Enfaite c'est la troisième fois, la première c'était lorsque je suis arrivée. La seconde, quand un riche homme russe voulait me parler pour me proposer d'être son escorte. Je souris rien que de penser aux coups que je lui ai mis, ce salopard a demandé à ses gardes du corps d'attendre devant la porte en croyant qu'il sera devant une jeune fille innocente et naïve. Dommage pour lui. Je toque au bureau et attends la réponse positive. J'ouvre la porte et pénètre dans l'habitacle. Je vois mon patron assis sur son "trône" comme un roi. Lol.