MERCEDES

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Flashback il y'a 23 ans

??: Regarde bien, réfléchis à tout ce que tu as vu et entendu là bas bébé.

Je sourire longuement en me massant la tempe. J'ai beau me creuser les méninges, j'ai du mal à trouver ce que peut être le mot de passe de ce foutu ordinateur.

??: Dépêche toi Jaren, il nous reste 15min avant qu'ils ne se rendent compte de quelque chose.

-Aneeta tu me stresses deux fois plus que je le suis déjà.

Aneeta: Pardon bébé bon ok, respire et réfléchis. Je fais le guet.

-Je viens de me souvenir d'un dernier truc, je vais essayer et si ça ne passe pas on se barre.

Elle hoche la tête avant de retourner près de la porte pour surveiller. Seigneur fais que ça marche. Je respire lourdement avant de tenter la dernière chose qui me vient à l'esprit. Le truc qui apparaît quand on fait un recherche se met à tourner sous mes yeux. Et l'ordinateur se déverrouille. Je me mords le poing pour éviter de crier de joie.

-Aneeta la clé vite.

Elle court vers moi et sourit en voyant que j'ai réussi à déverrouiller ce truc.

Aneeta: Je savais que tu réussirais mi vida.

J'insère à clé et commence à copier tout ce que contient cet ordinateur.

Aneeta: Il nous reste 7 min bébé dépêche.

Je pose les yeux sur l'ordi qui montre qu'il reste aussi 7min. Plus le temps avance, plus le stress monte et plus Aneeta me met la pression. J'ai envie de lui scotcher la bouche celle là. La grossesse l'a fait trop parler. Elle fait mal à la tête putain.

Aneeta: Ils arrivent, putain barrons nous.

Je retire la clé, éteins l'ordinateur et le remets comme je l'ai trouvé. Au moment où je me plaque au mur dans le dressing, la porte de la pièce s'ouvre. Bordel.

??: Dépêche toi, avant que quelqu'un n'arrive.

Mon regard rencontre celui d'Aneeta.

Cette voix...

Putain qu'est-ce que Gregorio fout ici ?

??: Excusez-moi monsieur mais ce n'est pas aussi facile que ça de reprogrammer intégralement le système d'un ordinateur en si peu de temps.

Gregorio: Je t'ai payé une grosse somme donc ferme la et fais ce que tu as à faire avant qu'on ne remarque mon absence pendejo !

Les touches du clavier pianotent et quelques minutes après, on entend le bruit de l'ordinateur qui se ferme. Je soupire et au moment où ils s'apprêtent à passer la porte, une de mes munitions glissent et tombent sans que je n'ai pu la rattraper.

Mon souffle se coupe dans mes poumons, mon regard et celui de ma femme se croisent.

Gregorio: C'était quoi ça ?

??: Je ne sais pas patron mais faut qu'on y aille.

Gregorio: Non imagine que quelqu'un est là ?

??: Il n'y a personne patron, il faut qu'on s'en aille sinon on risque de se faire prendre.

J'entends la porte s'ouvrir et se refermer avant que de reprendre mon souffle.