TW : suicide, violences physiques
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Dans le train se dirigeant à l'école, j'écrivais quelques notes sur mon carnet de bord qui pourrait m'avancer dans mes recherches. J'en ai trouvé qui pourrait tenir la route, je referai le point dans mon dortoir. A travers la vitre, mes yeux admiraient le paysage de la forêt.
Le train roulait sur un pont au-dessus du lac des Coquelicots, je pouvais donc admirer de haut les montagnes où s'y présentaient de nombreuses cascades, des arbres mesurant plus de quinze mètres, enracinés sur des crêtes. Au même moment, une famille de faucons passèrent au-dessus du train et partir vers l'horizon. Voir l'élément de la terre régner en toute sa splendeur était l'un des plus magnifique spectacles que j'ai pu rencontrer.
Quand j'arriverai à la gare, je ne repasserai pas dans la forêt des âmes maudites. Ces idiots s'étaient trompés de chemin, j'espère qu'ils ont remboursés une partie du trajet à ma tante.
On arriva sur des terres plus civilisées, je compris qu'on n'était pas loin de la gare. C'étaient quelques minutes après que j'ai pris ma valise pour me mettre en face d'une sortie. Le train entra à la station de gare en ralentissant progressivement. Quand je vis à travers la vitre, Gaëtan et Léna m'attendaient. Un sourire se dessina sur mes lèvres.
Puis quand le train s'arrêta, je sortis en vitesse du transport et en me dirigeant vers eux. Ils parlaient ensemble avant de me remarquer. Un sourire solaire se présentait sur le visage de ma copine, on se salua avant que nous nous prenions dans les bras.
– C'était comment tes vacances ?!
Je me reteins d'exprimer ma vraie réaction, à la place j'affichai un sourire jaune et répondis
– Dynamique
Je ne lui ai jamais parlé de ma vie à l'Ancien-Est. Elle ne se doute de rien de ce qu'il se passe là-bas. Gaëtan arriva derrière Léna et ne se tardait pas à me taquiner à son tour :
– Tiens, le babouin est de retour
Je baissai légèrement la tête en haussant les sourcils avant de lever mon majeur. J'allais rétorquer mais une voix familière me coupa :
– Je préfère, la folle hystérique
Je tournais mon regard vers Arold, se tenant à ma gauche et s'approchant de nous.
– Tu m'as trop manqué, continua-t-il d'un ton ironique et sarcastique.
Mes yeux le dévisageant de haut en bas, tandis qu'il continuait son jeu débile pour m'agacer. Mais il ne sait pas qu'il en faudra beaucoup plus pour m'énerver. J'ai la sensation qu'après mon retour dans mon pays natal, je me suis rendu plus pacifique. Lili avait raison, j'ai l'esprit plus fort. On entendit une voix féminine arrivée vers notre groupe, quand je tournais la tête je vis Sarah avec un grand sourire, accourir vers Arold et le prendre dans ses bras.
– Trois semaines c'était vraiment trop long sans toi, avoua-t-elle avant de l'embrasser tendrement.
Elle devait arriver par un autre train, et la seconde où elle a posé ses lèvres sur les siennes, on n'existait plus. Je préférais tourner la tête vers mon amie qui, on ne va pas se mentir, est une bien meilleure vue que ce « couple ». Son regard malaisé se glisse sur le mien et me fait signe de partir. Je la suis sans hésitation et nous partîmes vers le premier carrosse qui nous attendait.
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Je me préparais à aller à la salle de sport pendant que les filles bouquinaient et faisaient leur devoir. J'enfile mon leggins en jetant quelques coups d'œil sur Pénélope, en train de dessiner sur son lit.
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The World Fantasya
Fantasi" Tu dois découvrir par toi même qui tu es" C'est ce qu'elle lui a toujours dit, à cette orpheline ne connaissant son identité. Annabella Doragon habite dans l'Ancien-Est depuis sa naissance avec sa tutrice, assez malchanceuse de vivre dans cette r...