⭑ Bonjour à tous et à toutes. Je vous souhaites une bonne lecture dans la joie et la bonne humeur. Ou pas!!! ⟭⟬
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Peu à peu, je ressens l'influence des effets sédatifs de l'alcool s'estomper dans mon esprit. Mes pas deviennent plus coordonnés, plus alertes, plus stables alors que je les pose avec fermeté sur le sol. Les actions de Félix étaient réputées pour me bouleverser, mais retrouver toute ma lucidité d'esprit grâce à elles est une surprise des plus inattendues. Le souvenir du visage terrorisé d'Anyssa malmenée et traînée à demi-vêtue par nos aînés me revient en tête confirmant ainsi mon état de sobriété.
Sans la moindre hésitation, je m'enfonce à nouveau dans le cœur de la forêt. Au début, je n'aperçois rien. Absolument rien, jusqu'à ce que je porte les yeux vers le haut.
Les cabanes sont en réalité perchées.
Elles sont hautes. Très hautes.
Deux en tout.
J'emprunte l'échelle de la première, sur laquelle est gravé "6ème année". À mi-chemin, je prends une profonde inspiration, gonflant ma poitrine. Mes lèvres s'ouvrent légèrement. Elles laissent échapper un long souffle, pour libérer mes entrailles de l'excès d'air.
Je n'ai pas peur.
J'appréhende.
Au seuil de la cabane, je me retourne et contemple en contrebas. Par les cieux, elle est si haute. Néanmoins, la vue est grandiose. Bien que loin du camp, je distingue nos modestes cabanes parmi les frondaisons.
Je prends une autre inspiration.
Nul être ne se profile à l'extérieur. Pourtant, une lueur filtre à travers les fenêtres. Par précaution, je fais le tour de la cabane et débouche sur une fenêtre. Des rideaux en entravent la vue, me privant ainsi de l'accès à ce qui se trame à l'intérieur.
Cheminant avec prudence, j'entends un timbre sévère. Il émane d'une autre fenêtre.
— Tu aimes ça, n'est-ce pas? Tu prends plaisir à enfreindre les règles? Tu cherches délibérément l'interdit pour assouvir tes désirs. Avoue-le !
Je reconnais cette voix imposante.
C'est celle de notre aîné Namjoon. À part lui, j'entends des grognements, des gémissements, des claquements de peau et des hurlements de douleur. Accroupi, je réorganise mes cheveux pour être aussi discret que possible. J'écoute attentivement, mais ce que j'entends aiguisent mon envie de jeter un œil.
